"Aux prochaines élections, je ne serai pas candidat au poste de président du conseil", a affirmé le Cavaliere, 75 ans en septembre, dans une interview vendredi au quotidien de gauche La Repubblica.
"Moi si je le pouvais je laisserais déjà [le poste]", ajoute-t-il. M. Berlusconi précise cependant qu'il entend participer à la campagne électorale de 2013, "aider" Alfano et jouer les "pater nobile". "Mais à 77 ans, je ne peux plus faire le président du conseil", martèle-t-il.
M. Berlusconi, aux prises avec trois procès dont un pour prostitution de mineure, avait déjà fait part de ces intentions en avril, lors d'un dîner avec des journalistes de la presse étrangère, affirmant qu'il pourrait conduire la liste des prochaines élections mais ne souhaitait avoir "aucun rôle opérationnel".
Depuis, le chef du gouvernement, affaibli par une cuisante défaite aux municipales, a confié début juin la direction de son parti, le Peuple de la liberté (PDL), à M. Alfano, 41 ans, alors ministre de la justice. C'était la première fois depuis son entrée en politique en 1994 que M. Berlusconi nommait un secrétaire national à la tête du parti dont il est le chef de file.
Le chef du gouvernement assure également qu'il n'a pas l'intention non plus de briguer la présidence de la République, comme d'aucuns lui en prêtent l'intention. Il répète qu'il verrait à ce poste Gianni Letta, l'un de ses plus fidèles lieutenants, "un travailleur infatigable".
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