Nommé indirectement plusieurs fois dans l'affaire Tristane Banon, Thierry Ardisson prend enfin la parole. Il était l'un des seuls à ne pas s'être exprimé sur ce dîner dont tout le monde parle, au cours duquel la journaliste et romancière avait raconté la tentative de viol dont elle dit avoir été la victime.
L'homme en noir est pourtant un témoin privilégié de cette soirée puisque c'est chez lui qu'elle s'est déroulée, en 2007, pour les besoins de l'émission 93 Faubourg Saint-Honoré qu'il animait à l'époque.
Cette semaine, Thierry Ardisson est l'invité de Rendez-moi mon portable, sur RTL, une émission diffusée samedi prochain. Au cours de l'interview, Daniela Lumbroso évoque le sujet Banon/DSK et demande à l'animateur s'il savait qu'elle allait évoquer le sujet: «Pas du tout, répond-il, c'est venu complètement par hasard, on parlait du harcèlement sexuel, elle a dit: "moi il m'est arrivé une histoire", elle a raconté son histoire».
La décision de biper le nom de Dominique Strauss-Kahn au montage s'est imposée d'elle-même. «On n'est pas là pour faire de la délation. Elle n'avait pas porté plainte, il n'y avait pas de raison d'en faire une histoire. Moi on m'a appelé, on m'a dit "qui c'est qui c'est?", mais je n'ai jamais dit qui c'était».
Peu adepte de la langue de bois ni de l'évitement, Thierry Ardisson apporte son petit commentaire sur la réputation de DSK: «enfin je dirais simplement que tout le monde était évidemment au courant de l'attitude qu'avait Dominique Strauss-Kahn avec les femmes. Et ceux qui disent qu'ils n'étaient pas au courant sont des menteurs».
Thierry Ardisson peut s'attendre désormais à recevoir une convocation de la police qui interroge toutes les personnes ayant eu vent de l'agression présumée de DSK sur Tristane Banon.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire