lundi 25 juillet 2011
Le père de Breivik sous le choc !
Une dizaine de journalistes se pressaient dimanche devant le portail de la luxueuse villa du père du suspect des attaques d'Oslo et de l'île d'Utoeya, Anders Behring Breivik, qui vit dans le village de Cournanel (Aude), mais cet homme discret est resté invisible.
Dimanche en fin de journée, des gendarmes étaient postés devant la maison, à l'intérieur de laquelle se trouvent Jens Breivik et son épouse, pour assurer leur sécurité, a assuré le procureur de la République de Carcassonne, Antoine Leroy.
Interrogé sur la présence des gendarmes dans le cadre d'une enquête ou celui d'une demande des autorités norvégiennes d'entendre Jens Breivik, le procureur a expliqué qu'ils étaient "sur place pour prévenir tout incident, tout trouble à l'ordre public.
C'est normal et légitime." Plus tôt, l'épouse de Jens Breivik, Wanda, avait tenté d'éconduire les journalistes en annonçant que son mari avait quitté la maison dans la matinée.
Choc
"Nous avons passé une nuit horrible. Je n'ai pas dormi. Mon mari est parti dimanche matin en Espagne pour échapper à la pression médiatique", avait-elle déclaré, au bord des larmes, devant la maison du couple située près de Limoux. "Je n'ai jamais vu son fils", a ajouté en norvégien la seconde épouse de Jens Breivik (qui avait divorcé d'avec la mère d'Anders Behring Breivik), selon la traduction d'une journaliste d'une chaîne de télévision norvégienne.
Jens Breivik, qui ne l'avait pas vu depuis des années, a confié au journal norvégien Verdens Gang qu'il avait découvert la photo de son fils en consultant des journaux en ligne. "Je ne m'en remets toujours pas (...).C'est absolument terrible d'entendre ça", a déclaré à VG cet ancien diplomate, qui avait été en poste à Paris, selon le manifeste de 1 500 pages diffusé juste avant les attaques par son fils.
Dans le voisinage, à Cournanel, personne ne connaissait Jens Breivik, ni son fils de 32 ans, l'auteur présumé des attaques d'Oslo et sur l'île d'Utoeya.
Les habitants de ce village de 663 habitants sont à la fois stupéfaits d'apprendre que le meurtrier présumé d'Oslo avait un parent résidant près de chez eux et peinés pour ce retraité discret.
"Je sais que des Norvégiens ont acheté une maison dans la rue, mais je ne les connaissais pas", témoigne une vieille dame vivant à 200 mètres de la belle villa avec dépendance achetée récemment par le couple.
"Ils venaient de s'installer, mais je ne les ai pas vus au repas de quartier que nous organisons chaque année", confie une autre voisine. Le maire de la commune, Alain Costes, ne connaissait pas ses deux nouveaux administrés. "Ils étaient plus que discrets, ils étaient invisibles", dit-il.
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