L'autrefois redouté chef de la sécurité de Ben Ali a bénéficié d'un non-lieu, vendredi à Tunis. Il était accusé d'avoir falsifié des passeports pour aider des proches du président déchu et de son épouse à fuir la Tunisie avec de l'argent liquide et des bijoux. Ali Al-Seriati avait demandé pardon aux Tunisiens cette semaine.
Homme clé de la sécurité sous l'ancien régime, le général Al-Seriati fait l'objet par ailleurs de poursuites pour des chefs d'inculpation beaucoup plus graves tels que complot contre la sécurité intérieure de l'Etat, incitation à commettre des crimes et provocation au désordre, pour lesquels il sera jugé ultérieurement.
Il reste donc en prison dans l'attente de son jugement.
Des peines allant de quatre mois à six ans de prison ont été prononcées contre ses coaccusés, 23 membres de la famille de Ben Ali et de son épouse Leïla Trabelsi pour tentative de fuite et possession illégale de devises, selon le verdict rendu vendredi.
Durant le procès, qui s'est ouvert le 26 juillet, les prévenus ont nié les faits qui leur étaient reprochés. Mais le procureur avait demandé l'application de la "peine maximum", allant de six mois à cinq ans de prison. Les Ben Ali sont réfugiés en Arabie saoudite depuis leur renversement par un mouvement populaire en janvier dernier.
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