Le ministre israélien de la Défense Ehud Barak a affirmé que les attaques commises jeudi 18 août dans le sud d'Israël "viennent de Gaza" et menacé de "réagir avec toute la force et la détermination" nécessaires.
Le Hamas nie toute implication.
La radio militaire a par ailleurs annoncé le déploiement de renforts israéliens le long de la frontière et précisé que l'armée israélienne était en contact avec les autorités égyptiennes.Echange de tirs
Selon les services d'urgence israéliens, cinq Israéliens ont été tués et 26 autres blessés lors de trois attaques synchronisées près de la station balnéaire d'Eilat. En outre, trois des assaillants ont été tués lors d'échanges de tirs avec des policiers israéliens, selon des sources des services de sécurité.
Selon le porte-parole du service de secours, quatre Israéliens ont été tués à l'intérieur d'un véhicule privé au nord de la ville d'Eilat et un cinquième à proximité du véhicule.Les dernières informations fournies par les autorités israéliennes précisent qu'un autobus et un véhicule militaire ont été visés près de la frontière égyptienne, et une voiture privée près de la frontière jordanienne.
Commando armé
Selon une chaîne israélienne, des membres d'une unité spéciale de la police ont repéré le groupe d'assaillants qui avaient auparavant tiré en direction de deux bus israéliens transportant de nombreux militaires près de la station balnéaire d'Eilat, dans le sud d'Israël.
Les attaques contre les deux bus ont fait au moins 10 blessés, selon des sources médicales.
Selon la radio militaire israélienne, deux des tués faisaient partie du commando armé qui a ouvert le feu avec des armes automatiques et une roquette antichar contre les deux bus.
L'attaque a visé un autobus de la compagnie publique Egged, assurant la liaison entre les villes de Beersheva et Eilat, avec à son bord de nombreux militaires qui se rendaient dans la station balnéaire pour le week-end, a indiqué un porte-parole de la compagnie d'autobus.
Perte de contrôle du désert du Sinaï par l'Egypte
Cette embuscade, très rare dans cette région, laisse craindre que les forces de sécurité égyptiennes ne soient en train de perdre le contrôle du désert du Sinaï, dans la foulée de la chute du régime de Hosni Moubarak.
La semaine dernière, l'Egypte avait déployé des milliers d'hommes dans le Sinaï, pour tenter d'en chasser les militants islamistes. C'était la deuxième fois que Le Caire mobilise des troupes dans le Sinaï depuis la chute de Moubarak.
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