dimanche 31 juillet 2011

L'armée syrienne lance l'assaut contre Hama

                                                                                          


Les chars de l'armée syrienne sont entrés dans la nuit de samedi 30 à dimanche 31 juillet dans Hama, un des principaux foyers du mouvement de contestation contre le régime de Bachar Al-Assad. Dix-sept civils auraient péri dans l'assaut, selon des habitants joints par téléphone par Reuters.
"Les chars nous attaquent en provenance de quatre directions différentes. Leurs mitrailleuses tirent à l'aveugle et les chars détruisent les barricades érigées dans les rues par des habitants", a témoigné un médecin préservant son anonymat par peur de représailles.

Quatorze corps ont été dénombrés à l'hôpital Badr où 51 blessés ont par ailleurs été admis, a-t-il poursuivi, ajoutant que l'hôpital manquait de poches de sang pour des transfusions. 

Les tanks de l'armée encerclent Al-Horani, un autre hôpital de la ville où trois corps et plusieurs blessés ont été signalés, a-t-il ajouté.

"Le bilan est lourd, il y a des corps dans les rues qui n'ont pas encore été ramassés", a indiqué un autre habitant, ajoutant que des tireurs d'élite avaient pris position sur les toits de la prison principale de la ville ainsi que sur le siège de la compagnie nationale d'électricité.


NE PAS ASSISTER À UN NOUVEAU MASSACRE D'HAMA


Hama, dans le centre de la Syrie, a été le théâtre de certaines des plus grandes manifestations de la contestation qui a débuté mi-mars. C'est aussi une ville-martyre dans l'histoire récente de la Syrie : en 1982, des milliers de personnes y avaient été tuées par l'armée syrienne lors de la répression d'un soulèvement islamiste ordonnée par Hafez Al-Assad, le père de Bachar. Certaines estimations avancent un bilan de 30 000 morts lors de cette brutale répression.

En mai, le premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan, naguère un des principaux alliés d'Assad, avait prévenu le président syrien : "Nous ne voulons pas assister à un nouveau massacre d'Hama."

Lancé à la mi-mars dans le sillage des révolutions tunisienne et égyptienne, le mouvement de contestation aurait fait 1 634 morts, selon un récent rapport de l'ONG Avaaz, qui avance également le nombre de 2 918 disparus. Il y aurait eu également plus de 25 000 personnes arrêtées, dont la moitié serait toujours derrière les barreaux.

samedi 30 juillet 2011

Deux touristes françaises tuées par balles en Argentine

                                                                                                





Agées de 30 ans, les deux femmes auraient été séquestrées avant d'être abattues.


Deux touristes françaises ont été retrouvées mortes dans la province de Salta, au nord-ouest de l'Argentine, révèlent plusieurs médias argentins. Agées d'une trentaine d'années, elles ont été tuées par balles, assurent les autorités locales. L'une aurait reçu une balle dans la tête et l'autre aurait été touchée dans le dos.

Selon la télévision argentine, elles auraient d'abord été enlevées. L'une d'entre elles aurait été violée, ajoutent certains médias. «Selon les résultats de l'autopsie, la femme qui a reçu une balle dans la tête présente des indices qu'elle a subi des violences sexuelles, dont le fait que ses vêtements ont été déchirés», a déclaré le juge Martin Perez, chargé de l'affaire, sur la chaîne de télévision TN.

Selon le juge, «il y a suffisamment» de matériel génétique pour que l'on puisse retrouver l'agresseur. En particulier, une des victimes tenait des cheveux de l'agresseur dans son poing serré».

Les corps ont été retrouvés vendredi soir par deux passants le long d'un chemin de promenade à proximité de San Lorenzo, à 12 km à l'ouest de Salta, non loin de la frontière bolivienne."Le lieu est un endroit de promenade, avec des sentiers très étroits, situé à près d'une heure à pied de la ville de San Lorenzo", a expliqué le juge.

Les deux touristes étaient arrivées le 11 juillet en Argentine et avaient loué une chambre dans la province de Salta. Selon des sources policières, le dernier enregistrement des deux jeunes femmes dans un hôtel remonte au 16 juillet dernier, et l'on suppose que les corps étaient à l'endroit où on les a trouvés depuis plusieurs jours.

Une enquête a été ouverte et une autopsie va être menée. Aucun mandat d'arrêt n'a été lancé pour le moment.

Benzema marque une fois de plus !

                                                                                     




Auteur d'un doublé mercredi face au Hertha Berlin (3-1), Karim Benzema a encore brillé samedi lors du match amical entre le Real Madrid et Leicester (2-1).

 

Passeur décisif sur le premier but de Callejon (43e), il a inscrit lui-même le second (62e).

Lemaitre allait trop vite

                                                                                        




Au lendemain de son nouveau record de France du 100 m, Christophe Lemaitre a bien failli également améliorer le record de France du 200 m. Mais le vent en a décidé autrement.


Seul détenteur du record de France du 100 m depuis déjà plusieurs mois, Christophe Lemaitre devra encore patienter avant d'en faire de même sur 200 m. La faute à un vent un peu trop favorable samedi à Albi (+2,3 m/s), qui empêche l'homologation de ses 20''08. 

Vainqueur de son troisième titre du week-end après le relais 4x100 m et le 100 m, le sprinteur d'Aix-les-Bains reste donc pour l'instant au même niveau que Gilles Quénehervé (20''16 en 1987) dans les livres d'histoire de l'athlétisme tricolore. Pas de nouveau record non plus pour Renaud Lavillenie.

Et pour cause puisque le champion d'Europe du saut à la perche n'a pas passé la moindre barre ! A trop vouloir jouer avec le feu en débutant son concours à 5,73 m, le recordman de France (6,03 m) s'est brûlé (3 échecs). Une aubaine pour Romain Mesnil, sacré grâce à une barre à… 5,73 m franchie à son troisième essai.

Le show Sow

                                                                                




Victorieux de Rennes (3-2) grâce à un triplé de Sow, meilleur buteur de la L1, les Dogues et leur public ont fêté idéalement le titre de champion. Lille truste les récompenses individuelles et collectives.

Le titre de champion, la Coupe de France, le meilleur joueur (Eden Hazard), le meilleur entraîneur (Rudi Garcia), la meilleure attaque et, pour finir, le meilleur buteur ! En obtenant un penalty pour une faute de Mangane, en se faisant justice lui-même, en frappant de loin sur un décalage d'Hazard puis de près sur un caviar de Gervinho, Moussa Sow a permis au LOSC de battre Rennes (3-2) et de dire au revoir en très beau champion à la saison 2010-2011.

C'est d'ailleurs au stade de la Route-de-Lorient lors de la 1re journée que l'ancien Rennais - désigné tireur en cas de penalty en lieu et place de Cabaye ou Debuchy - avait lancé sa saison à 25 buts, soit trois unités de plus que Kevin Gameiro, buteur ce soir face à Auxerre et revenu quelques instants à hauteur du numéro 8 lillois. Depuis 2003-2004 et Djibril Cissé avec Auxerre (26 buts), personne n'avait fait mieux.

Lille ne sera en revanche pas meilleure défense du championnat. Une récompense et des miettes abandonnées à Rennes au simple bénéfice du but inscrit en fin de partie par Montano (3-2, 82e). Car si les Bretons se sont inclinés, s'ils ont honoré avant-match leurs adversaires d'une haie d'honneur, ils ont refusé de jouer les simples sparring-partners.

Jusqu'au bout de la nuit.

La vivacité des attaquants rennais a longtemps gêné l'arrière-garde nordiste avant que la triplette Gervinho-Sow-Hazard ne se lâche et ne renvoie les protégés d'Antonetti dans les cordes. Landreau aura d'ailleurs multiplié les parades face à M'Vila (21e), Brahimi (22e), Boukari (56e) ou bénéficié d'un soupçon de réussite sur un manqué de Montano (53e) ou un poteau de Leroy (88e).

Auparavant, le portier lillois n'avait en revanche rien pu faire sur la reprise de volée dévissée et le but contre son camp de Chedjou suite à un coup-franc de Brahimi (0-1, 26e, csc).

C'était avant que le match ne s'emballe, que Cabaye, l'enfant du club, ne fasse ses adieux au LOSC et que Frédéric Thiriez ne remette l'Hexagoal, le trophée de la Ligue 1, à des joueurs salués par un public aux anges. La fête était réussie et elle se poursuivra toute la nuit. Parole de Nordiste.

Bernard en bronze !

                                                                                           


En-dedans dimanche dernier avec le relais, Alain Bernard a fait taire les critiques en prenant la médaille de bronze du 50m samedi à Shanghaï ! Avec Mélanie Hénique, également bronzée sur 50m papillon, l'équipe de France compte 9 médailles avant le dernier jour de compétition.

Le champion olympique du 100m avait pu puiser une motivation supplémentaire de la performance de Mélanie Hénique juste avant lui en finale du 50m papillon. 

«Mélanie m'a envoyé un petit texto cet après-midi de l'hôtel, lorsqu'elle l'a quitté avant moi, me disant « Allez, allez ! On est tous les deux sur les extérieurs, je fais la surprise sur 50 m, et t'as qu'à faire comme moi !», rappelait Bernard en zone mixte. 

 

L'Amiénoise a tenu parole puisqu'un an après le bronze européen à Budapest, elle est allée chercher une médaille du même métal ce samedi en 25''86, derrière Inge Dekker (1ère en 25''71) et Therese Alshammar (2e en 25''76).

 

«C'est énorme. Je n'y crois pas. Je n'arrive même pas à sortir les mots. Je pense que le bonnet de Jérémy (Ndlr : Stravius) m'a porté chance. C'est le plus beau jour de ma vie. Je n'allais pas laisser Jérémy (Ndlr : son partenaire de club) seul médaillé. J'ai battu mon record de France, une médaille aux championnats du monde. Je vis un rêve», savourait la jeune femme (18 ans).

Dans les autres courses, Alexianne Castel n'a pas fait de miracles en finale du 200m dos (8e et dernière) tandis que Camille Lacourt a fait le métier en signant le 2e temps des demi-finales du 50m dos en 24''85. Champion du monde du 100m dos un peu plus tôt dans la semaine, en compagnie de Jérémy Stravius, le Marseillais peut rêver d'un formidable doublé dimanche en finale. 


Au-delà des Français, Michael Phelps a ajouté une nouvelle ligne à son palmarès en remportant facilement le titre mondial du 100m papillon (le troisième de sa carrière et le troisième consécutif) et Rebecca Adlington, la Britannique, a remporté l'or mondial sur 800m et pris date en vue des Jeux de Londres 2012, qu'elle disputera à domicile.

 

 

Un soldat américain préparait un attentat

                                                                                           



Naser Abdo, 21 ans, disposait d'une arme et d'explosifs. Objecteur de conscience et inculpé dans une affaire de pédophilie, il voulait s'attaquer à une base américaine au Texas.


Fort Hood l'a échappé belle. Deux ans après l'attaque à l'arme à feux d'un psychiatre militaire qui avait fait 13 morts , il semble que la base ait évité de justesse un autre attentat. Le soldat de première classe Naser Abdo venant de la base de Fort Campbell a été arrêté par la police avec une arme et des explosifs à quelques kilomètres de Fort Hood. 

C'est l'armurerie où s'est fourni le jeune homme qui a permis cette arrestation. «J'ai été gêné par son comportement et le fait qu'il ne savait pas du tout ce qu'il achetait» a expliqué le vendeur, qui l'a signalé à la police. Le médecin Nidal Hasan, auteur de la tuerie de 2009 à Fort Hood, s'était fourni dans la même boutique.

Dans la besace d'Abdo, un fusil, une grande quantité de munitions, presque trois kilos de poudre et un magazine sur les armes semi-automatiques. Il s'était aussi procuré un uniforme de l'armée avec les insignes de Fort Hood. Dans la fouille de sa chambre de motel, la police a retrouvé des composants nécessaires pour fabriquer au moins deux bombes.

Engagé dans l'armée et objecteur de conscience Le terroriste présumé n'est pas tout à fait un inconnu. D'origine palestinienne, il s'est signalé comme objecteur de conscience et n'a combattu ni en Irak, ni en Afghanistan. 

Il était apparu dans un reportage de la chaîne quatarie al-Jezira et avait envoyé une lettre à l'agence de presse AP dans lequel il expliquait s'être engagé pour servir son pays et honorer sa religion. Mais il s'était retrouvé confronté aux insultes de ses compagnons d'armes. 

En 2010, l'armée lui a accordé le statut d'objecteur de conscience, un statut suspendu après l'inculpation d'Abdo pour détention d'images pédopornographiques. Assigné à sa base de Fort Campbell, il en avait disparu le 4 juillet dernier.

Marocains est fort!

La "naïveté" de la Norvège dans l'affaire Breivik selon Le Pen

                                                                                      




Le président d'honneur du Front national, Jean-Marie Le Pen, juge que la "naïveté" du gouvernement et de la société norvégiennes sont "plus grave" que les attaques perprétés par Breivik, qu'il qualifie d'"accident".

 

S'exprimant comme chaque vendredi sur le site internet du FN, Jean-Mari Le Pen parle de la Norvège comme d'"un petit pays sympathique", "mais qui n'a pas pris la mesure du danger mondial que représentent d'abord l'immigration massive, qui est la cause principale, semble-t-il, dans l'esprit de ce fou meurtrier (de son acte), mais encore le terrorisme, qui est un phénomène mondial".


Evoquant l'extrémiste, qui n'a pas caché son islamophobie, il estime qu'"apparemment, il s'agit d'un homme qui n'est pas en possession de ses moyens intellectuels, qui est un malade, je pense". "Mais la situation me paraît grave non pas par cet accident d'un individu qui, sous l'effet d'une folie fut-elle passagère, se met à massacrer ses concitoyens", poursuit-il dans son blog vidéo hebdomadaire.


"Ce qui me paraît plus grave et que démontre cette affaire c'est la naïveté et l'inaction du gouvernement norvégien (...). Vous savez que
les policiers en Norvège ne sont pas armés", s'est-il étonné. "La responsabilité la plus grave me paraît être celle du gouvernement norvégien et de la société norvégienne qui s'est endormie dans un confort que lui procurent d'ailleurs les hydrocarbures", poursuit l'ancien patron du parti d'extrême droite.

vendredi 29 juillet 2011

Guéant et Sarkozy mis en cause pour des contrats avec la Libye en 2007

                                                                                        






Mediapart continue sa série de révélations tirées d'une masse de documents relatifs à Ziad Takieddine, intermédiaire franco-libanais de ventes d'armes, proche d'un certain nombre de personnalités de l'UMP et principal suspect de l'affaire de Karachi.
Le site a mis en cause nommément, Jeudi 28 Juillet , le ministre de l'intérieur Claude Guéant et le chef de l'Etat. 

Documents à l'appui, Mediapart relate comment la place Beauvau a aidé, de 2005 à 2007, Ziad Takieddine à obtenir des contrats en Libye.

Le maître d'œuvre de ce rapprochement franco-libyen, qui est également intervenu pour la libération des infirmières bulgares à l'été 2007, n'est autre que l'actuel ministre de l'intérieur, Claude Guéant, affirme Mediapart.


TAKIEDDINE, ARTISAN DU RAPPROCHEMENT ENTRE SARKOZY ET LA LIBYE


Ziad Takieddine est soupçonné d'avoir été l'un des intermédiaires des contrats Agosta de vente de sous-marins au Pakistan en 1994.

Les commissions qu'il a touchées en marge de ces contrats et qu'il a reversées à des intermédiaires pakistanais pour faciliter la vente auraient pu donner lieu, selon les soupçons des juges, à des rétrocommissions illégales, qui auraient servi à financer la campagne d'Edouard Balladur en 1995, dont Sarkozy était l'un des principaux artisans.

C'est l'arrêt du versement des commissions par Jacques Chirac et Dominique de Villepin, quelques années plus tard, qui aurait abouti à l'attentat qui a tué 14 personnes dont onze Français, le 8 mai 2002 à Karachi.

Selon les nouveaux documents que publie Mediapart, Ziad Takieddine a entretenu des relations avec certains proches de l'actuel chef de l'Etat, notamment au travers d'une tentative avortée de vendre un système de surveillance aux frontières de l'Arabie Saoudite en 2003

Jacques Chirac a fait stopper au dernier moment ce contrat mené sous l'égide de M. Guéant, alors directeur de cabinet de Nicolas Sarkozy, lui-même ministre de l'intérieur.

En 2005, au retour de Nicolas Sarkozy place Beauvau, la Libye, qui cherche à rompre avec son isolement international, prend contact avec lui pour "établir une coopération sérieuse dans tous les domaines de la sécurité". Le ministre libyen de l'intérieur de l'époque souhaite même renconter son homologue français.


L'AUTRE SUJET IMPORTANT.


Ziad Takieddine sert alors d'intermédiaire et cherche à faire venir des cadres de la compagnie Sagem en Libye pour discuter d'un projet de vente d'un système de fabrication de passeports et de cartes d'identités biométriques. 

D'autres projets sont évoqués dans des courriers cités par Mediapart, sur la modernisation d'avions de chasse Mirage et Sukhoi, par exemple, ou la surveillance aux frontières. Deux domaines qui relèvent en principe du ministère de la défense et pas de celui de l'intérieur.

Claude Guéant prend alors langue personnellement avec M. Takieddine. Celui-ci envoie, le 6 septembre 2005, une note au directeur de cabinet du ministre de l'intérieur, pour préparer une visite de Nicolas Sarkozy en Libye.

Au menu, des discussions sur le terrorisme ou l'immigration, mais aussi des questions de contrats.

M. Takieddine évoque dans ses courriers à M. Guéant une visite préparatoire que ce dernier effectuerait préalablement et "de manière confidentielle"

 La note du Franco-Libanais à M. Guéant explique que cette discrète visite aura un "autre avantage : plus d'aise pour évoquer l'autre sujet important, de la manière la plus directe..." Ce sujet important n'est pas précisé. "Il est indispensable que le volet commercial de la visite ne soit pas mis en avant par les préparatifs officiels", écrit encore M. Takieddine.


COMMISSIONS ILLÉGALES


Un autre courrier, de Nicolas Sarkozy cette fois, et adressé à un proche de Kadhafi, confirme le projet de visite officielle précédée de la venue de Claude Guéant à Tripoli. 

Dans une nouvelle note envoyée en septembre 2005 par M. Takieddine à M. Guéant, l'intermédiaire évoque la volonté du ministère de l'intérieur français de vouloir superviser "la bonne exécution tant des travaux que du contrat". 

Dans un autre document, Takieddine assure à son correspondant libyen que "Sagem est la société à laquelle le ministre  a l’intention de confier le contrat de surveillance des frontières en entier". Mais le clan Chirac veille et récupère les contrats de rénovation au profit de Dassault et non Sagem.

Ziad Takieddine repart à l'asaut en 2006. Il fait cette fois l'intermédiaire entre I2e, groupe spécialisé dans la "guerre électronique" et dirigé à l'époque par Phillipe Vannier, actuel dirigeant du groupe Bull.

Dans un courrier aux autorités libyennes, M. Vannier évoque, pour vanter sa technologie de contre-mesures d'écoutes électroniques, "le ministre de l'intérieur français" qui "dispose d'une réelle connaissance corroborée par une collaboration avec la société spécialisée dans ce domaine", I2e donc.

Un contrat est signé pour 33 millions d'euros avec la marine libyenne. M. Takieddine percevra en 2007 et en 2008 de la part d'I2e une commission de 4,5 millions via plusieurs sociétés offshore. D'autres contrats de la même société lui permettront de toucher 7 millions supplémentaires. Autant de sommes en principe illégales : la France a proscrit depuis 2000 les commissions sur les ventes d'armes et de matériel assimilé comme les technologies de surveillance.


LES COULISSES DE LA LIBÉRATION DES INFIRMIÈRES BULGARES


Avec l'élection de Nicolas Sarkozy en 2007, Ziad Takieddine évoque dans plusieurs notes ses espoirs de nouveaux contrats avec la Libye. "Des coopérations industrielles et technologiques assorties de création d'emplois doivent être mises en place. Cette politique devra se traduire par la mise en place d'un système nouveau plaçant les contrats qui doivent aboutir sous l'égide du nouveau président", écrit l'intermédiaire le 11 juin 2007.

Le même jour, M. Takieddine écrit dans une autre note que "M. Brice Hortefeux (alors ministre de l'immigration) doit se rendre à Tripoli prochainement. Il pourrait y préparer l'officialisation des commandes pour la France".  

Dans sa note, Takieddine n'évoque ni la ministre de l'intérieur de l'époque, Michèle Alliot-Marie, ni le minitre de la défense, Hervé Morin. 

Parmi les sujets que doit évoquer M. Hortefeux, figurent, selon le Franco-Libanais, "les infirmières bulgares : le ministre est chargé de la négociation de l'accord en vue du dénouement de cette affaire", mais aussi la "signature d'accords souhaités par la France". 

C'est finalement Claude Guéant qui se rendra en Libye à la place de Brice Hortefeux. Devant la commission d'enquête parlementaire sur les conditions de la libération des infirmières bulgares en 2007, M. Guéant a assuré : "Il n'y a eu aucune contrepartie, je l'ai déjà dit et je le répète: la France n'a pas déboursé un centime ; la France n'a pas conclu le moindre contrat pendant les discussions sur la libération des infirmières et du médecin ; la France n'a pas échangé leur élargissement contre des perspectives de coopération supplémentaires."

Or plusieurs pièces montrent que cette affirmation était fausse. Au moment où se négociait la libération des infirmières, M. Guéant échangeait avec ses homologues libyens des promesses de coopération. 

Dans un courrier du 20 juillet, Claude Guéant promet que la France a l'intention de "renforcer sa coopération bilatérale, dans le domaine du développement technologique, du nucléaire civil, de la défense et de la formation" avec la Libye de Kadhafi.

Zara Phillips va se marier


 
                                                                                

L’aînée des petites filles de la Reine Elizabeth II va se marier.

"Mademoiselle Zara Phillips et Monsieur Mike Tindall se marieront à l'église de Canongate, à Edimbourg, le samedi 30 juillet prochain", a annoncé Buckingham Palace dans un communiqué.

Le couple tiendra une réception au palais Holyroodhouse." La jeune femme de 29 ans 13ème dans l’ordre de succession au trône britannique est fiancée depuis décembre dernier au champion de rugby, qu’elle fréquente depuis 2003.

Frey vers le Genoa

                                                                                        



Sébastien Frey a trouvé un accord avec le Genoa vendredi. Le gardien de but de la Fiorentina devrait s'engager la semaine prochaine avec le club transalpin.

Après avoir satisfait à sa visite médicale il signera un contrat de cinq ans en faveur du dixième du dernier Championnat d'Italie.

Formé à l'AS Cannes, l'international français (deux sélections) va connaître son cinquième club italien après l'Inter Milan, l'Hellas Vérone, Parme et la Fiorentina.

La situation militaire ne s'améliore pas en Afghanistan !

                                                                                     



Seuls ceux qui adhèrent à la propagande officielle restent persuadés que la situation militaire s'améliore en Afghanistan, parce que les forces américaines portent des coups de boutoir au sud et désormais à l'est du pays. 

L'institution militaire américaine semble encore croire qu'il est possible de modifier le rapport de forces pour négocier en meilleure position.
Dans les faits, le périmètre où des voyageurs peuvent se déplacer par la route s'est singulièrement rétréci depuis ce printemps. Le récent départ du premier contingent américain suivi par l'annonce d'autres, en 2012, a suscité comme un vent de retrait, dont l'impact psychologique est sensible.

Cela concourt à détériorer un climat politique déjà délétère au lendemain de l'important scandale des détournements de fonds à la Kabul Bank "les propres dirigeants de la banque s'étaient accordé des prêts très importants sans les rembourser. Près de 580 millions de dollars - 407 millions d'euros  ont ainsi été soustraits à la banque ce qui, avec les intérêts, représente un encours de près de 1 milliard de dollars" et d'un Parlement en crise ouverte.

Des assassinats de personnalités de premier plan du régime d'Hamid Karzaï  se sont ajoutés à une opération suicide bien organisée dans la capitale.

En province, les hommes-clés sur lesquels s'appuie le régime, comme à Kandahar ou dans la province d'Uruzgan sont des cibles toutes désignées pour les talibans. Ces derniers exercent une pression croissante dans l'ensemble de l'est du pays, puis va de la province du Kunar au nord de Kaboul jusqu'au Paktika et à Zaboul, au sud. Nombre de provinces en zone rurales sont dominées par des insurgés et ce contrôle est d'abord administratif.

A force de diaboliser les talibans, on finit par ne plus comprendre qu'en zone rurale ce sont eux qui rendent une justice sans délai, selon des normes familières aux populations concernées. En d'autres termes, en région pachtoune, pour l'essentiel, en dehors des capitales provinciales et de certains districts, le pays est tenu par les talibans. Cette avancée politique et militaire est palpable.

Prétendre que les objectifs désignés par la nouvelle stratégie américaine sont en voie d'être atteints tient du voeu pieux et quelques succès tactiques ne modifieront plus le cours d'un conflit dont l'issue était déjà jouée avant l'arrivée des généraux McCrystal et Petraeus. Certains retards ne se rattrapent pas, dans le cadre des règles qui sont les nôtres.

Les initiatives occidentales visant à amorcer sérieusement les négociations auraient intérêt à voir le jour sans tarder. Le temps des grandes manoeuvres politiques s'amorce.

Déjà, la diplomatie turque prépare, pour le mois de novembre, une conférence des chefs d'Etat concernés.
Les talibans ne disposent pas des moyens militaires leur permettant de menacer les villes autrement que par des attentats. L'armée nationale afghane, dans les conditions présentes, est en mesure de tenir les centres urbains. A l'arrière-plan, le Pakistan, qui est l'épicentre de la crise, en soutenant les talibans prétend se prémunir contre son adversaire constitutif, l'Inde.

De son côté, ce pays cherche à freiner le processus de négociations en s'appuyant sur tous ceux qui, en Afghanistan, craignent ses conséquences. L'une d'elles, qu'on le veuille ou non, étant, dans une large mesure, un retour à l'hégémonie pachtoune.

Quelle que soit l'insistance des Pakistanais et des talibans, ils ne disposent pas des moyens d'imposer un retrait total des Américains.

Comme, probablement, en Irak, à la fin de cette année, à la demande du chef d'Etat irakien, on aboutira sans doute au maintien dans des bases d'une force américaine résiduelle permettant, par sa simple présence, d'exercer, durant une période cruciale, un rôle non négligeable dans le destin incertain de l'Afghanistan.

Je vous présente Akpani Banderassssssssss!

Primaire écolo : Hulot règle ses comptes

                                                                                   




Nicolas Hulot, candidat malheureux à la primaire d'Europe Ecologie-Les Verts, qualifie "d'immense gâchis" sa défaite face à Eva Joly et multiplie les critiques sur l'appareil d'EELV et ses militants, dans le magazine Bretons à paraître vendredi 28 juillet.

"On a tout fait pour me compliquer la tâche , le calendrier, le périmètre de vote. Moins d’un quart des gens inscrits sur mon site ont pu voter tellement la procédure était compliquée (...) Ensuite, on a commencé à voter immédiatement après la fin du premier tour, alors que dans n’importe quelle élection à deux tours, il y a toujours un délai. C’est de la folie", dit-il.

Le candidat à la primaire EELV avait reçu Bretons le 10 juillet, soit deux jours avant la proclamation de la victoire d'Eva Joly, avec 58,16% des voix contre 41,34% pour Nicolas Hulot.


A quoi bon me faire la danse du ventre pendant des années ?

"Eva (Joly) a été incapable de s’affranchir des attaques", ajoute-t-il, reprochant à l'ancienne magistrate de n'avoir "pas eu un mot" lorsqu'il avait reçu d'un militant un seau d'épluchures sur la tête, lors d'un déplacement le 9 juillet. "Tout ça n’est pas très noble. Et le moins qu’on puisse dire, c’est que cela ne donne pas très envie d’y rester", confie l'ex-animateur d'"Ushuaïa".

Evoquant un "immense gâchis", Nicolas Hulot estime que "cela ne sert à rien d’insister", "si je ne leur apporte pas grand-chose (à EELV)" et que dans ce cas, "il vaut mieux que je reprenne une autre forme d’engagement".

"La personnalisation de la politique, on peut la regretter. Mais dans ce cas-là, à quoi bon me faire la danse du ventre pendant des années pour que je vienne les rejoindre ? C’est tout le paradoxe de leur attitude", poursuit Nicolas Hulot.


"Vous provoquez des orgasmes..."


"De Jean-Vincent Placé à Dany Cohn-Bendit, en passant par Cécile Duflot et Noël Mamère, ils n’ont eu de cesse de me demander de les rejoindre. Mamère m’a dit que j’étais le seul candidat possible. Et pourtant, il fut le premier à m’envoyer des banderilles à partir du moment où je me suis présenté. À un moment, je ne sais pas quel diplôme de psychologie il faut avoir pour comprendre leur fonctionnement", insiste-t-il.

"Les médias sont conditionnés par la façon traditionnelle de faire de la politique. Les électeurs aussi. Et plus que les électeurs, les militants. Ils aiment les formules, ils aiment les ennemis désignés. Prononcez cinq fois le mot Sarkozy dans un discours : vous provoquez des orgasmes...", estime-t-il.


Un candidat qui n’était pas issu du sérail


Et d'ajouter : "ce qui est très étonnant chez les écologistes, c’est que certains ne s’appliquent pas à eux-mêmes les valeurs qu’ils prônent pour les autres. La sensibilité écologiste dans la société ouvrait une voie royale à Europe Écologie. Mais, à mon avis, là, tel que c’est parti, c’est raté".

Dans un entretien au JDD.fr, l'ex-candidate à la présidentielle des Verts, Dominiques Voynet, estime que "c'est sévère et insultant vis-à-vis de militants qui, pour beaucoup, ont accepté de choisir un candidat qui n’était pas issu du sérail", en l'occurrence Eva Joly. 

"Il a torpillé la dernière campagne" présidentielle en ne soutenant pas les Verts, "je ne peux pas croire qu’il puisse recommencer", espère Dominique Voynet.

jeudi 28 juillet 2011

Gohou

Les rebelles libyens annoncent la mort de leur chef militaire

                                                                                           




Le président du Comité national de transition libyen (CNT) a annoncé jeudi 28 juillet la mort du général libyen Abdel Fatah Younès, ancien responsable du régime du colonel Mouammar Kadhafi, rallié aux insurgés. L'homme dirigeait les opérations militaires de l'insurrection libyenne.

D'après Moustapha Abdel Djalil, le chef du CNT, il a été tué par des assaillants après avoir été convoqué devant une commission judiciaire à Benghazi. Le responsable du groupe armé qui a mené l'attaque a été arrêté, a-t-on appris sans plus de précisions.
Des rumeurs non vérifiées avaient auparavant circulé dans la journée sur son arrestation à Benghazi, mais n'avaient pu être confirmées. D'après une source rebelle, il avait été rappelé de Brega dans la matinée. 

Un responsable du CNT a confirmé qu'il se trouvait à Benghazi, mais en ajoutant qu'il était revenu du front, se disant insatisfait de la situation sur le terrain, et que des responsables tentaient de le persuader d'y retourner.

Abdel Fatah Younès était présenté, avant son ralliement à la rébellion, comme le numéro deux du régime du colonel Kadhafi, occupant notamment les fonctions de ministre de l'intérieur.

Il s'était raproché des insurgés dès le début du mouvement de contestation qui a divisé le pays le 15 février et occupait depuis d'importantes responsabilités à leurs côtés.

Ben Ali condamné à 16 ans de prison par contumace

                                                                                    




L'ex-président tunisien Zine El Abidine Ben Ali a été condamné jeudi 28 juillet par contumace à 16 ans de prison pour corruption et fraude immobilière, dans deux affaires d'achat et cession de terrains immobiliers au début des années 2000.
 
Il s'agissait du troisième procès à l'encontre du président déchu réfugié en Arabie Saoudite, qui a déjà été condamné à plus de 50 ans de prison dans deux autres affaires jugées fin juin et début juillet.

Sa fille Nesrine et son gendre Sakher al Materi étaient également poursuivis par contumace dans les affaires examinées jeudi. Nesrine a écopé de 8 ans de prison pour le premier dossier, et Sakhr al Materi a été condamné à 16 ans pour les deux affaires, qui ont trait à l'achat et la cession de deux terrains immobiliers dans un quartier huppé de Tunis.

L'ancien président tunisien est accusé d'être intervenu personnellement pour permettre à son gendre d'acheter et de vendre les deux lots de terrain, situés aux Berges du Lac de Tunis.

Selon le chargé des contentieux de l'Etat, Ahmed Bouzekri, présent à l'audience, un rapport établit que les terrains ont été acquis à 23 dinars (11,5 euros) le mètre carré au lieu de 350 dinars (175 euros) leur prix réel, pour être revendus à 1.500 dinars/m2, soit plus de six fois le prix en bénéfice illicite.

"Les faits prouvent qu'il y a des infractions et des excès de pouvoir commis par l'ex-président pour les deux lots de terrain" concernés, a-t-il indiqué à l'AFP.

"C'est une perte pour l'Etat et le bien public. Nous réclamons la peine la plus lourde", avait déclaré le représentant du procureur après la lecture des chefs d'inculpation.

Pour la première affaire, concernant l'achat du terrain, Ben Ali et ses deux proches ont été également condamnés à verser 30 millions de dinars (environ 15 millions d'euros) chacun.

Ils sont également condamnés à verser collectivement 20 millions de dinars (10 millions de dinars) de dommages et intérêts à l'Etat dans cette affaire.

Dans le deuxième dossier, le président déchu et son gendre sont condamnés à verser chacun 14 millions de dinars et, ensemble, 5 millions de dommages et intérêts.

Lors de l'audience, l'avocat de Nesrine et Sakher Al Materi, Hosni Béji, a dénoncé "un dossier monté de toute pièces" et critiqué les conditions du procès.

La Cour a rendu son verdict à l'issue d'une demi-journée d'audience et plusieurs heures de délibération.
Plus d'une centaine d'affaires sont actuellement instruites par la justice tunisienne à l'encontre du président déchu, qui doit répondre de 93 chefs d'accusation dont 35 devant une juridiction militaire.

Ben Ali est réfugié depuis le 14 janvier en Arabie Saoudite, qui n'a pas répondu pour l'instant aux demandes d'extradition de la Tunisie.

Sakhr al-Materi, le gendre préféré de Ben Ali , est quant à lui réfugié au Qatar.

Dans un autre procès, qui s'est tenu jeudi juste avant l'audience consacrée à M.Ben Ali , Sofiane, son neveu, a été condamné à huit ans de prison et 2000 dinars d'amende pour consommation de stupéfiants.

Sofiane, incarcéré depuis son arrestation à l'aéroport de Tunis-Carthage le 14 janvier, a comparu jeudi devant la Cour. Il est également poursuivi dans une autre affaire (tentative de fuite du territoire et détention illégale de devises) avec 22 autres membres du clan Ben Ali et de son épouse Leïla Trabelsi. Ce procès, ouvert mardi, doit reprendre le 2 août.

Mohammed VI, l'intouchable ?

                                                                                      




"Vous n'allez pas écrire que le roi aime le risotto ?", supplie le cuisinier du restaurant italien d'un grand hôtel de Marrakech, éperdu d'avoir laissé échapper ce secret défense devant une journaliste.

Et cet habitué du palais qui regrette d'en avoir trop dit : dans un moment d'exaltation, il vient en effet de louer la bonté de Mohammed VI, qui fait la lecture tous les jours à un ami malade.

Mais surtout, qu'on ne le cite pas : "Sa Majesté pourrait me soupçonner de flagornerie..." A l'heure où les faits et gestes de la plupart des têtes couronnées sont aussi médiatisés que ceux des stars de cinéma, il est interdit de parler du monarque marocain, même pour en dire du bien.


Dans son royaume, il est l'objet d'une étrange vénération


Qui est cet homme de 48 ans qui règne depuis près de douze ans sur le royaume chérifien ? Regard noir, cheveux ras, toujours l'ombre d'une barbe sur un visage impénétrable. Alors que le Maroc est à son tour gagné par la fièvre démocratique qui s'empare du monde arabe, il sera peut-être le seul dirigeant de la région à avoir su désamorcer la révolte à temps.

En Occident, il incarne la modernité et l'ouverture. Mais, dans son royaume, il est l'objet d'une étrange vénération. "Faire un portrait du roi, vous n'y pensez pas '.C'est impossible. Le rencontrer ? Il serait plus facile de voir Dieu...", s'exclame un diplomate proche du palais.

Le roi est le secret le mieux gardé du royaume. Le sujet tabou par excellence, l'une des dernières lignes blanches  avec la question du Sahara occidental  que la presse ne doit franchir sous aucun prétexte. Il y a deux ans, l'hebdomadaire "Tel Quel" a été interdit pour avoir osé évaluer le bilan du monarque. Le sondage montrait pourtant que 91% des Marocains le jugeaient positif ou très positif !


Pourquoi ce respect qui semble s'imposer à tous ?


Comme le Seigneur des Ténèbres dans "Harry Potter", Mohammed VI est celui dont on ose à peine prononcer le nom. Pourquoi tant de mystère ? Pourquoi ce respect qui semble s'imposer à tous ? Bien sûr, "le peuple l'aime".

Le 1er juillet, les Marocains ont plébiscité par référendum son projet de révision constitutionnelle, avec un enthousiasme et un score (98%) qu'un Ben Ali ou un Kadhafi n'obtenaient qu'en bourrant les urnes et en achetant les voix.

Mais cette popularité n'explique pas à elle seule la "sanctuarisation" de celui que l'on surnomme ici "M6". Le roi lui-même entend se protéger. Surtout, sa cour et la classe dirigeante marocaine travaillent de concert pour le soustraire aux curiosités. Plus encore aujourd'hui, en ces temps troubles de printemps arabe aux révoltes contagieuses, il faut gommer l'homme pour consolider le mythe.
 

Magique aux yeux de ses sujets


"Sous Hassan II, on avait peur du roi, aujourd'hui, on a peur pour lui", avaient coutume de dire les Marocains au début du règne de Mohammed VI. Désormais, face au pays qui gronde, l'élite marocaine a aussi peur pour ses privilèges et se retranche derrière la monarchie consensuelle, ses rites et ses fastes.

La hiba, ce sentiment de crainte et de déférence qui faisait courber l'échine aux sujets de Hassan II, a rejailli sur son fils parce que le makhzen, l'"Etat" marocain, y trouve son compte. Il suffit pour s'en convaincre d'observer ces directeurs d'entreprise qui, recevant un coup de fil du palais, se dressent soudain au garde-à-vous alors que leur interlocuteur ne peut pas les voir...

Dans ce pays où l'identité nationale s'est construite autour de la monarchie, M6 a beau avoir abdiqué son caractère sacré, il reste magique aux yeux de ses sujets. Après le résultat du référendum, malgré la chaleur de l'été, l'aristocratie respire. C'est la monarchie et la vénération qu'elle suscite chez les Marocains qui retarde l'heure des comptes.


M6 a toujours détesté parler en public


Voilà pourquoi, dès qu'on pose la question la plus anodine sur Sa Majesté, on vous regarde comme si vous aviez commis la pire des inconvenances. Il ne faut pas donner un "corps au roi".

L'homme, pourtant, a une histoire, lourde et pleine de secrets. Il fallait le voir le 17 juin dernier. C'était le jour le plus important de son règne. Mais, comme souvent, il donnait l'impression de vouloir être ailleurs... Ce soir-là, vers 20 heures, le Commandeur des Croyants s'engage à limiter ses pouvoirs et à instaurer une monarchie parlementaire. Un discours historique.

Mais le roi avale péniblement sa salive et se lance dans une récitation fastidieuse des articles de loi, les yeux rivés sur ses papiers. "Cher peuple, je m'adresse à toi pour renouveler notre pacte par une nouvelle Constitution..." M6 a toujours détesté parler en public. Son premier discours, il l'a prononcé en tremblant à l'âge de 7 ans devant des agriculteurs, sous le regard impitoyable de son père.


Ce trône démesuré se profilant derrière lui comme une menace


L'ombre d'Hassan II est toujours là, écrasante. Et chaque péroraison ravive le souvenir de ces moments solennels où l'effroi le disputait à l'ennui quand le petit Mohammed n'était que le figurant de son célèbre géniteur. En 1974, à 10 ans, il avait été chargé de le représenter à l'enterrement de Georges Pompidou.

Un enfant habillé d'une djellaba blanche et coiffé d'un tarbouch grenat, l'air perdu sur les bancs de Notre-Dame. "J'avais l'impression d'être une petite virgule rouge dans la cathédrale...", dira plus tard Mohammed VI. Ce 17 juin 2011 aussi, devant les caméras qui filment ses promesses de "révolution tranquille", il a l'air au supplice.

Engoncé dans un costume trop ajusté, flanqué pour symboliser la pérennité de la monarchie des deux héritiers du trône, son fils, le prince Moulay el-Hassan, et son frère, le prince Moulay Rachid, aussi raide que lui. Et puis il y a ce trône démesuré, rose et doré, qui se profile derrière lui, comme une menace. Avant d'y accéder, Mohammed VI a beaucoup enduré.


Convoqué à 5 h du matin par son père pour être sermonné


Son père Hassan II n'a jamais vu en Mohammed un fils, mais un successeur. Dès sa plus tendre enfance, il l'oblige à assister à toutes les audiences royales, tout en lui interdisant d'y prononcer un mot. Lorsque le prince a un accident de voiture à l'âge de 22 ans, il lâche : "L'inquiétude du roi a été supérieure à celle du père... Je voyais vingt années d'éducation, de formation complètement anéanties."

Pour le former au métier de roi, Hassan II a appliqué les méthodes héritées de son père, Mohammed V. Contrôle serré des résultats scolaires, sélection sévère de ses camarades de classe - qui sont aujourd'hui devenus ses conseillers -, surveillance étouffante de ses loisirs...

Mais Hassan II y a ajouté une dose de cruauté. Il convoque son fils à 5 heures du matin pour le sermonner, l'humilie publiquement. Sur les photos d'époque, on voit le jeune Mohammed, petit garçon tendre et rêveur, qui se tient craintif aux côtés de son père, avec ce rictus d'inconfort qui ne le quittera plus, comme s'il redoutait toujours de recevoir une correction.

"Dans la société marocaine, Freud, nous ne connaissons pas, a dit un jour Hassan II dans une interview au "Figaro". On manipule ses enfants directement, même si ça fait mal à une jointure..."


Une violence qui a façonné le futur roi et son rapport au pouvoir


C'est cette violence, exercée par un père à la fois haï et admiré, qui a façonné le futur roi et son rapport au pouvoir. "Comme si Hassan II avait voulu faire payer à son fils le fait qu'un jour il allait lui succéder", explique un proche.

La perversité du monarque est inépuisable. Ainsi il laisse entendre au prince héritier qu'il pourrait bien céder le trône à son cousin, le prince Moulay Hicham, un brillant jeune homme qu'il élève comme son fils depuis la mort de son père, et qui se montre passionné par cette chose publique qui assomme tant le petit Mohammed.

Dans ces rivalités d'enfance vont naître les prémices d'une dissidence qui sera d'autant plus nocive pour le futur roi qu'elle vient du cercle le plus intime du palais.

Plus tard, Moulay Hicham, qui appelle de ses voeux une réforme de la monarchie, ne ménagera pas ses critiques contre Mohammed VI. La presse, qu'il aime autant que son cousin la fuit, l'appellera "le prince rouge".

Mickelson encense Woods

                                                                                     



Phil Mickelson (41 ans, 6e mondial ) a reconnu cette semaine à la télévision américaine l'importance de Tiger Woods dans sa carrière, qui lui a permis de connaître le succès sur le circuit. 

Tiré vers le haut par l'actuel 21e mondial, Phil Mickelson a déclaré avoir profité "plus que quiconque" de l'apport du Tigre. Le triple vainqueur du Masters a également attribué le mérite d'avoir rendu "le golf plus attractif" à son rival et compatriote.

Concernant son propre jeu, le natif de San Diego a tenu à remercier Tiger Woods: "Tiger m'a fait donner le meilleur de moi-même. Avoir un tel adversaire vous pousse à vous entraîner plus dur, et c'est ce qui aide à atteindre de plus grands objectifs".

Ces déclarations concordent avec ce que Mickelson maintient depuis plusieurs années: il connaît son meilleur niveau de jeu lorsqu'il lutte avec Woods pour les premières places mondiales.

Combien Nafissatou Diallo a-t-elle perçu pour venir témoigner sur ABC ?

                                                                                      




Si la question est posée, c'est que, dans le passé, ABC a souvent offert en échange d'interviews et d'images exclusives des espèces sonnantes et trébuchantes. Mais cette fois, pour l'accusatrice de DSK, aucune rétribution n'a été prévue, selon la chaîne américaine.

En revanche, ABC avait rémunéré Casey Anthony, une jeune mère accusée d'avoir tué sa petite fille. 200 000 dollars pour l'exclusivité des droits sur des photos et des vidéos de l'enfant. 

Elle aurait aussi versé, selon le New York Times, des dizaines de milliers de dollars pour des vidéos réalisées par Jaycee Lee Dugard, la jeune femme retenue prisonnière pendant 18 ans en Californie. Comme par hasard, la chaîne a été la première à obtenir une interview de Jaycee Dugard. 

Plus récemment, ABC a déboursé de 10 000 à 15 000 dollars pour le témoignage de Meagan Broussard, une des admiratrices du congressman Anthony Weiner à qui il envoyait des photos de ses érections. 


ABC n'est pas un cas unique. 


Officiellement, les télés jurent la main sur le coeur qu'il n'est pas question d'acheter l'info. Mais le "checkbook journalism", le journalisme "carnet de chèques", comme on l'appelle en anglais, se pratique de plus en plus.

Ce qui donne lieu à des batailles épiques entre les chaînes, prêtes à tout pour doper leur audimat, et fait monter les enchères. NBC a fourni un avion privé à David Goldman, lorsqu'il est rentré du Brésil avec son fils au terme d'une bataille pour sa garde. 

Et il a passé un séjour aux Studios Universal qui appartient à la maison mère de la chaîne. NBC a aussi convaincu une adolescente qui avait fait semblant d'être enceinte de venir s'exprimer à l'antenne en lui promettant de l'argent pour ses études

Le poids de Kate Middleton inquiète la famille royale.

                                                                                          




La famille royale britannique nourrirait de réelles inquiétudes quant à la santé de la nouvelle Duchesse de Cambridge. 

Depuis son mariage avec le prince William, Kate Middleton affiche une silhouette de plus en plus filiforme. Or en plus de mettre sa santé en danger, elle pourrait devenir un très mauvais exemple pour les jeunes filles.

43 kilos est le poids plume que pèserait la jeune épouse du prince William, si l'on en croit les tabloïds britanniques. Le 29 avril dernier, Kate Middleton était sublime dans sa robe de mariée dessinée par Sarah Burton, la directrice artistique de la maison Alexander McQueen. Mais la princesse affichait déjà une silhouette très mince; trop mince. 

Au fil des semaines, celle qui s'habille en taille 0 maigrit à vue d'oeil, et la famille royale s'inquiète beaucoup pour elle. Dans les colonnes du Britain's Daily Star, un médecin britannique, Chris Steele, assure que si Kate Middleton continue à perdre du poids, "il sera médicalement tout à fait possible qu'elle ait de grandes difficultés à tomber enceinte".

Et Fabiola De Clercq, la fondatrice de l'Italy's Association for the Study and Research of Anorexia d'affirmer au site d'India TV : "Vous n'avez qu'à regarder les images de sa visite au Canada pour voir qu'elle a vraiment perdu beaucoup de poids et est à la limite de l'anorexie".

Mais en plus de s'inquiéter pour la santé de la jeune princesse, certains craignent l'influence qu'elle pourrait avoir sur les jeunes filles, rapporte le site de Discovery News

La silhouette filiforme de Kate Middleton s'affiche dans tous les magazines qui ont fait d'elle une véritable icône de la mode. 

Et déjà, révèle le Today Health, certains sites Internet prônant l'anorexie auraient choisi la princesse comme nouveau modèle.

Mort d'Anne Caudal deux suspects devant le juge

                                                                                        


Le compagnon d'Anne Caudal, la jeune femme enceinte de 28 ans dont le corps calciné a été retrouvé mercredi près de Rennes, a été mis en examen ce matin pour "assassinat" et écroué, a-t-on appris auprès du parquet.


Son épouse, qui avait permis aux enquêteurs de retrouver le corps de la jeune femme disparue depuis plus de trois semaines à Bruz, près de Rennes, a également été mise en examen pour "dissimulation et destructions de preuves" et incarcérée.


Le corps de la victime doit être autopsié dans la journée pour tenter de déterminer les causes exactes de sa mort, même si la dégradation du corps rend prudents les enquêteurs quant aux résultats à en attendre.


Les deux mis en examen avaient été placés en garde à vue mardi matin. L'épouse, âgée de 42 ans, avait été la première à passer des aveux devant les enquêteurs.

Lauryn Hill et Rohan Marley mettent les points sur les i.

                                                                                 



La chanteuse Lauryn Hill a accouché de son sixième enfant le week-end dernier. Depuis l'annonce de sa grossesse, il se murmure que Rohan Marley, son époux et père de ses cinq premiers enfants, ne serait par le géniteur  du dernier-né. 

Mardi, la chanteuse a confirmé via Twitter que le fils de Bob Marley n’était pas le père. "Contrairement aux nombreuses rumeurs, M. Marley ne m'a pas abandonnée alors que je portais son enfant", a écrit la jeune femme de 36 ans . "Nous avons eu de longues périodes de séparation ces dernières années, mais nos cinq enfants restent une joie pour nous deux."

De son côté le reggaeman de 39 ans a twiter qu'il avait "énormément d'amour et de respect" pour "la mère de ses enfants."  Deux jours plus tard, il a exprimé ses meilleurs "vœux à Mme Hill pour la naissance de son fils".

Samuel Eto’o élu président de la Fédération camerounaise de foot

  L'ex capitaine des lions indomptable viens d'être élu président de la fédération Camerounaise de football, félicitation pourvu qu...