jeudi 15 septembre 2011

L'Union africaine craint une prolifération des armes en Libye

                                                                                   


L'Union africaine redoute une prolifération des armes dans la région au vu de la situation en Libye et a réaffirmé la nécessité de former un véritable gouvernement d'union nationale de transition. 

"La commission ad hoc [sur la Libye] a exprimé son inquiétude face à la possibilité que la situation actuelle puisse encore davantageminer la paix et la sécurité de la région, notamment au travers du terrorisme et de la prolifération des armes", indique le document publié mercredi soir à Pretoria.
Les membres de la commission ont par ailleurs "salué les assurances donné par les dirigeants du Conseil national de transition (CNT) notamment dans une lettre adressée le 5 septembre".
 Celle-ci contient des engagements "envers le continent africain""envers la priorité donnée à l'unité nationale et à la reconstruction du pays en association toutes les parties libyennes sans exception", et "envers la protection de tous les travailleurs étrangers en Libye, y compris les immigrants africains".
"UN GOUVERNEMENT DE TRANSITION"
La réunion a mis autour de la table trois chefs d'Etat, le Sud-africain Jacob Zuma, le Congolais Denis Sassou Nguesso et l'Ougandais Yoweri Museveni
La Mauritanie et le Mali étaient représentés par leur ambassadeur en Afrique du Sud. Aucune question de la presse n'a été acceptée après la réunion dont le communiqué ne reconnaît pas le CNT comme interlocuteur et renvoie à plus tard toute décision sur le siège précédemment occupé par le colonel Kadhafi à l'UA.
Les participants ont demandé au président de la commission de l'UA, Jean Ping, de leur fournir un rapport sur la question, laissant entendre que seul "un gouvernement de transition incluant tout le monde" occupera le siège libyen
Une vingtaine de pays africains ont reconnu le CNT, l'organe politique de la rébellion qui a chassé le colonel Kadhafi du pouvoir
Mais l'Union africaine refuse de faire de même. La ministre des affaires étrangères sud-africaine, Maite Nkoana-Mashabane, a fait observer mardi que si Mustafa Abdel Jalil a servi sous le colonel Kadhafi comme ministre de la justice, c'est insuffisant pour parler d'un gouvernement libyen incluant toutes les parties.

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