jeudi 30 juin 2011

30 ans… et toujours vierge

                                                                                   

Ils n’ont jamais fait l’amour. Leur virginité les enferme dans le silence et la honte. Confidences sur l’un des derniers tabous sexuels.

Anne-Sophie, 34 ans : « Je sors dans la rue et mon regard accroche une pub : un couple nu qui s‘étreint. Je vais au cinéma ou j’ouvre un roman : impossible de ne pas tomber sur des scènes de sexe. Je déchiffre les couvertures des magazines et je lis : “Est-il un bon amant ?“ Je vis dans un monde où tout le monde fait l’amour. Sauf moi. » Patricia, 36 ans : « A 18 ans, c’est émouvant d’être vierge. A 35 ans, c’est ridicule. » Sébastien, 33 ans : « Parfois, je me dis que je vais mourir sans jamais avoir fait l’amour et, pour le coup, là, j’ai vraiment envie de crever. » 

Une situation inavouable, des raisons inavouées

Combien sont-ils ? Nul ne le sait : il n’y a pas de chiffres, pas de sondages, et y en aurait-il que les sondés mentiraient sans doute aux sondeurs. Pourtant, ils existent tous ceux qui, loin de la surexposition sexuelle de notre société, vivent sans avoir jamais fait l’amour. Et en souffrent comme d’une anormalité qu’ils ne confient à personne. Zoé, 31 ans, raconte qu’elle rougissait lorsqu’on lui demandait : « T’as pas une cassette vierge à me prêter ? » Et Patricia s’est inventé une vie sexuelle débridée : « Personne ne sait, à part mes deux amies d’enfance. Pour les autres, je joue les délurées. C’est facile de donner le change. » 

Donner le change pour ne pas avoir à répondre à un éventuel « pourquoi ? ».
 
« Parce qu’il n’y a pas de “parce que”, s’agace Patricia. A 20 ans, je voulais attendre de rencontrer la bonne personne. J’étais plutôt timide, réservée, discrète. Je n’allais pas vers les autres et ne laissais pas les autres venir à moi. Peut-être que, tout simplement, je ne me sentais pas prête. J’étais éprise de pureté, j’étais idéaliste, romantique, naïve. J’attendais que le prince charmant tombe du ciel. A 30 ans, je me suis consacrée à mon travail, en me disant que c’est ce qui comptait d’abord. A 36 ans, à force d’être si exigeante, j’ai le sentiment d’être passée à côté de quelque chose. Mais ne me demandez pas pourquoi… » 

Pour Michèle Saal, gynécologue et sexologue, « Dans la plupart des cas, les vierges ne développent pas un plaidoyer pour ou contre la virginité. Ils ou elles ont tous de très bonnes explications à fournir : trop de travail, pas de désir, pas de temps, pas de rencontre… En fait, toutes ces raisons font écran à la vraie, qu’ils ou elles ne savent pas entendre parce qu’elle appartient à une histoire douloureuse : flou dans l’identité sexuelle, lien malsain avec une mère, attouchements… à chacun son histoire. » 

Une paralysie de la relation

« On aurait tort de voir dans toute virginité tardive l’indice d’un traumatisme psychologique, nuance le gynécologue et psychosomaticien Sylvain Mimoun. D’ailleurs, elle pose peu de problèmes, en général, jusqu’à 25 ans. Considérée comme émouvante, elle est même parfois revendiquée comme une attente de la bonne relation. Puis l’inquiétude arrive et, avec elle, un début de phobie : “Saurais-je faire ? Comment le dire ?” Et surtout : “Suis-je normal ?” Et là, c’est l’engrenage qui conduit au rejet de son corps et à la peur de celui de l’autre. »

Et puis, pour les femmes, la quarantaine signe l’approche de la ménopause. A ce moment-là, la douleur enfle et prend toute la place. « Les femmes vierges d’un certain âge ne viennent pas me voir avec une revendication sexuelle, confirme Michèle Saal. Elles ne me disent pas : “Je veux faire l’amour avec un homme”, puisque, au contraire, l’idée de la pénétration est inquiétante, qu’elles ont peur de la douleur. Elles me disent plutôt : “Je veux des enfants, une maison, un foyer.” C’est un peu comme si elles avaient fait le deuil de leur sexualité à l’avance pour ne pas avoir à faire des deuils plus douloureux, ceux des injonctions parentales par exemple, du genre : “C’est tellement mieux quand on aime.” » 

« Ma mère n’avait pas de discours négatif à l’égard de la sexualité, raconte Anne-Sophie. Simplement, indirectement, elle me conseillait d’attendre : “Tu as bien le temps”, “Garde-toi pour le bon”, “L’important, c’est tes études, le reste viendra après.” Du coup, mon problème n’est pas sexuel mais affectif : je n’ai jamais été amoureuse. » Pour la plupart des sexologues, dissocier la sexualité du reste de la relation à l’autre est une erreur.

« Hommes ou femmes, ceux qui fuient la relation sexuelle, quelles que soient les raisons qu’ils invoquent, ne sont ni dans la liberté ni dans le désir, assure Michèle Saal. Pour ne pas être confrontés au problème, ils choisissent inconsciemment de ne pas tomber amoureux ; ils vivent dans une paralysie de la relation à l’autre dont le sexe n’est que l’un des aspects. »

Les éventuelles arrivées de Neymar ou Agüero font rire Benzema

                                                                                                                 


Karim Benzema, l'attaquant du Real Madrid, se soucie peu des éventuelles arrivées d’attaquants au club la saison prochaine.

On le sait, l'entraîneur du Real Madrid José Mourinho veut un attaquant dans son équipe en vue de la saison prochaine. Alors que le club merengue n'a pas conservé Emmanuel Adebayor, il ne reste plus que deux attaquants devant pour une place. Car le Special One entend changer de tactique. Malgré tout, cela ne fait pas peur à Karim Benzema.

L'attaquant français s'est confié au quotidien AS. Il ne redoute pas l'arrivée possible d'un avant-centre. "Peur? (rires) Si je devais avoir peur parce qu'un attaquant pourrait débarquer, je laisserais tomber le football", lâche-t-il alors. "Personnellement, qu'un nouveau joueur arrive me motive à devenir plus fort. La concurrence fait partie du jeu et en vérité, je l'accepte", ajoute-t-il.

Réjouit de la future arrivée de Varane

D'autre part, l'ancien joueur de l'OL est content que le Lensois Raphaël Varane rejoigne les rangs madrilènes, sur conseils du nouveau directeur sportif, Zinedine Zidane. "Le fait que Zidane l'ait recommandé dit tout. Je crois que Varane peut s'imposer ici car le train pour le Real Madrid ne passe qu'une fois dans une vie. C'est une chance immense de pouvoir jouer dans ce club, il faut donc saisir cette opportunité", souligne-t-il. Avec ce jeune joueur d'à peine 18 ans,le Real Madrid comptera alors trois Français dans son effectif: Karim Benzema, Raphaël Varane, ainsi que Lassana Diarra. Néanmoins, ce dernier est sur le départ ( Juventus de Turin notamment).

José Mourinho veut modifier le fonctionnement du club

                                                                                          


L'entraîneur portugais du Real de Madrid José Mourinho, souhaite transformer la structure du Real Madrid afin que le club gagne la Liga et la Ligue des Champions la saison prochaine.

José Mourino a, selon le journal espagnol Marca, décidé de modifier en profondeur le mode de fonctionnement du club dirigé par Florentino Pérez. C'est d'ailleurs son unique but depuis la fin du championnat car il estime que c'est cela qui empêche les Merengue de gagner la Liga et la Ligue des Champions depuis quelques années.

Selon le Special One, le Real Madrid ressemble à un éléphant qui dort: "Le Real s'endort depuis de nombreuses années comme un éléphant qui n'a plus de force". L'ancien coach de Porto aimerait que le club de la Maison Blanche s'intéresse davantage à l'aspect sportif qu'au marketing. Il ne désire pas l'arrivée d'autres stars, comme Kaka (qu'il veut transferer), qui n'apportent pas un plus à l'équipe. La politique du club a d'ores et déjà changé cette saison avec les transferts peu médiatiques de Sahin, Altintop, Callejon et du jeune Rafrael Varane.

Favoriser les jeunes du centre de formation

De plus, à l'instar du FC Barcelone, l'ancien coach intériste aimerait que le Real Madrid s'appuie davantage sur le centre de formation du club. Cette idée rejoint d'ailleurs les propos de Guti, l'ancien madrilène, qui vient de déclarer qu'il regrette de ne pas voir plus de joueurs formés au club dans l'équipe première du Real: "On a dépensé beaucoup d'argent dans les transferts mais le club a formé très peu de nouveaux joueurs.

Je n'ai plus envie de faire l'amour

                                                                                    

«Le soir, dans le lit, je me cadenasse dans un pyjama bien couvrant pour désamorcer toutes les tentatives de rapprochement de Laurent. » Léa a 40 ans, et trois enfants. Elle est mariée depuis onze ans. Et n’a plus envie de faire l’amour avec son époux. Elle n’est pas la seule. Dans son cabinet de la région parisienne, la sexologue Ghislaine Paris voit défiler des femmes de tous âges. Pour la plupart d’entre elles, remarque-t-elle, « le désir sexuel n’a pas disparu, il est le plus souvent endormi ».

Travail, enfants, corvées domestiques mobilisent leur attention et les détournent de leur compagnon. L’énergie focalisée sur lui dans les premiers temps de l’histoire s’est diluée dans les tâches du quotidien. Au début, nous consacrons et accordons beaucoup d’importance à l’autre alors que cela n’est pas nécessaire : la flamme brûle sans effort. Puis le temps passe. « Le virage de la passion vers la relation se négocie mal, et c’est l’une des causes principales de consultation chez moi : elle concerne sept couples sur dix, rapporte Ghislaine Paris.


Chacun s’attend à ce que le désir perdure. Il ne pense pas devoir l’alimenter : “Puisque j’aime, je dois avoir envie. C’est naturel. C’était là au début, pourquoi cela ne continue pas ?” » Certains en viennent même à douter de leur amour et de la solidité de leur relation. Pourtant, sexologues, thérapeutes,psychologues et psychanalystes soulignent combien le désir ne va pas de soi, particulièrement chez les femmes : pour le faire émerger, il faut qu’elles soient disponibles, détendues, réceptives à la sexualité.

Ce n’est pas qu’elles s’intéressent moins au sujet. Simplement, au fil des années, leur envie a besoin de plus de temps et d’investissement pour se déployer qu’au début. Elle se trouve d’ailleurs aisément fragilisée.

Je ne supporte pas son regard

« Quand je m’observe dans la glace, je ne me trouve vraiment pas appétissante, confie Marie, 39 ans. J’appréhende le regard de Quentin et je ne supporte pas qu’il me voie nue. Le sexe est devenu synonyme de devoir conjugal. »

Pour qu’une femme puisse désirer, il lui faut séduire l’autre, mais aussi et surtout se séduire. Rien à voir avec le respect de canons esthétiques. Nous pouvons nous trouver belle mais non désirable, et inversement, désirable sans être magnifique. Miroir, mon beau miroir : le désir féminin serait avant tout sensible à la réflexion, celle de son image intime, mais aussi celle que renvoie l’autre.

Célibataire endurcie, Bérénice, 36 ans, médecin, a été subjuguée par un homme : « Il était venu en consultation. Quelque chose s’est passé dès qu’il est entré dans mon cabinet. C’était tellement évident que, au moment de nous séparer, nous avons convenu d’un rendez-vous.

Nous nous sommes retrouvés dans un café quelques jours plus tard, mais je ne sais pas ce qu’il s’est passé, je n’ai plus supporté qu’il me regarde. Il était menaçant. Je suis devenue glaciale, et me suis sauvée sans même payer mon café. » Une profonde angoisse l’a paralysée. Elle a préféré fuir plutôt que d’avoir à supporter d’éventuelles réponses à des interrogations perturbatrices : que se serait-il passé s’ils s’étaient vraiment plu ?

L’aurait-il « consommée », utilisée pour jouir ? L’aurait-il laissée tomber ? « Beaucoup de femmes ont peur du désir des hommes, analyse Ghislaine Paris. Il faudrait qu’elles arrivent à se dire : “Je ne crains rien, cela me fait du bien.” »

Froid et sec comme un robot

Et les hommes, alors ? Eux non plus, ils n’ont parfois plus envie, soutiennent les thérapeutes, qui ont remarqué une augmentation notable de leur clientèle masculine. Leurs cas sont « beaucoup plus difficiles à traiter », reconnaît Ghislaine Paris.

Surtout quand ils n’éprouvent aucune difficulté dans leurs érections ni dans leurs rapports sexuels. François, 42 ans, trader, un enfant, sort d’un divorce. Depuis un an, il accumule les rencontres sans être attiré sexuellement par ses partenaires : « Je cherche à rompre avec ma solitude, mais je me sens de plus en plus seul malgré mes aventures. Je ne ressens plus rien, je reste sec et froid comme un robot. »

Le désir ne se réduit pas à un assouvissement de besoins sexuels. C’est une énergie qui nous porte vers l’autre, vers une de ses particularités qui nous fait chavirer et qui nous fait rêver que nos manques seront satisfaits. « Pour tenter de combler le vide qu’il ressent ponctuellement au fond de lui, un être équilibré a soif de découverte de l’autre, et sa libido le pousse vers quelqu’un de différent de lui, assure la psychanalyste et sexothérapeute Catherine Blanc. C’est un élan intérieur. »

Si notre désir est menacé d’extinction, c’est aussi parce que « nous vivons dans un monde où les pouvoirs en place essayent de nous faire croire qu’il existe des produits susceptibles de répondre à toutes nos envies, y compris intimes », explique le psychanalyste Patrick Lambouley.

Les supermarchés « érotiques », les sites de rencontres qui nous proposent de cocher des cases pour déterminer notre type idéal, les pilules antipannes nous donnent l’illusion de pouvoir tout régler. Le psychanalyste Jacques Lacan parlait de « pluie d’objets ». Nous n’avons plus envie parce que nous pensons que tout peut s’obtenir.

mercredi 29 juin 2011

Résistants au sida

                                                                                       


Le sida a 30 ans. Le virus courait depuis longtemps déjà, bien sûr, mais on ne l’a su que beaucoup plus tard. C’est le 5 juin 1981 que l’épidémie est née, du moins dans la littérature scientifique.

Ce jour-là, le bulletin hebdomadaire des Centres pour le contrôle des maladies (Centers for Disease Control and Prevention), les CDC - dont le siège est à Atlanta, aux Etats-Unis -, publiait la première observation sur les victimes de ce mal que l’on appellerait un jour «syndrome d’immunodéficience acquise».

L’article est intitulé, sobrement, «Pneumocystis pneumonia - Los Angeles». «Entre octobre 1980 et mai 1981, cinq hommes jeunes, homosexuels, ont été traités en Californie pour une pneumonie à Pneumocystis carinii. Deux sont morts. Tous les cinq ont eu également une infection par cytomégalovirus (CMV) et une candidose muqueuse», écrivent les auteurs qui concluent : «Toutes ces observations suggèrent la possibilité d’un dysfonctionnement de l’immunité cellulaire lié à une exposition commune qui prédispose les individus aux infections opportunistes telles que la pneumocystose et la candidose.»

Dans les semaines qui suivent, des cas similaires sont recensés, toujours plus nombreux, aux Etats-Unis, mais aussi en Haïti. Un an plus tard, la maladie a un nom : Aids en anglais, sida en français. La mystérieuse «exposition commune» est bientôt identifiée, en mai 1983 par une équipe française : un rétrovirus.

Chez eux, le virus ne se réplique pas

En trente ans, 30 millions d’individus sont morts, selon les chiffres de l’Onusida. Mais, à la surprise des médecins et chercheurs, d’aucuns résistent. Infectés, ils n’ont jamais développé la maladie alors qu’ils ne reçoivent aucun traitement. Ces séropositifs si particuliers ont eu droit à tous les qualificatifs : on les a d’abord appelés les «porteurs sains», puis les «survivants à long terme», «les résistants» et enfin les «contrôleurs à long terme du VIH», une façon de dire que leur système immunitaire maintient sous contrôle le développement du virus. Présent dans leur organisme en très faible quantité, il ne s’y réplique pas.

La charge virale est indétectable. Et cela depuis dix ans, voire plus. Certains ont été contaminés au tout début de l’épidémie. Ils sont, pour le meilleur et pour le pire, les témoins de l’histoire trentenaire de la plus grande pandémie du XXe siècle.

«Je vis au jour le jour. C’est comme si le virus était dormant dans un coin de mon corps», dit-elle. Lui : «C’est dans la tête que c’est dur. Je me disais que je gagnais le combat contre le virus tous les jours. Maintenant, je suis vieux, j’ai 75 ans, alors, si je meurs de ça ou d’autre chose…» Pergira a été contaminée dans les années 80, et Jean-Claude en 1985.

Avant de les rencontrer, on imaginait qu’on allait les trouver rassurés, comme habitués à cette longue cohabitation avec le virus. Erreur. «Nous avons constitué une cohorte de contrôleurs à long terme, que nous suivons, explique le professeur Olivier Lambotte, immunologiste à l’hôpital du Kremlin-Bicêtre. Ces patients vont tous bien, physiquement. Très bien même, sans le moindre traitement. Mais la plupart se disent fatigués, un peu lassés par cette longue histoire.»

Selon les études internationales, entre 0,3% et 0,5% des personnes infectées par le VIH sont des contrôleurs à long terme. «En France, nous avons recensé 150 patients qui répondent à ces critères, précise Olivier Lambotte. Leur situation reste pour nous un mystère.»

Depuis cinq ans, l’équipe du Kremlin-Bicêtre suit ces contrôleurs du VIH, prélevant tous les six mois un peu de leur sang pour voir si les données biologiques et virologiques évoluent. Leur profil ? Ils n’ont aucune particularité, ni d’âge, ni de sexe, ni de mode de contamination.

«Ce que l’on a pu montrer, explique Olivier Lambotte, c’est que leur état n’était pas lié au fait qu’ils avaient attrapé un virus moins agressif. Quant à leur système immunitaire, on a noté chez deux tiers de ces patients une forte réponse de ces cellules de l’immunité que sont les CD8 qui agissent contre les cellules infectées par le virus. C’est une piste pour d’éventuelles recherches vaccinales. Mais il nous manque toujours l’essentiel : pourquoi eux ?» Pourquoi leur système immunitaire résiste-t-il, alors qu’il cède chez tant d’autres séropositifs ? Bénéficient-ils d’une protection génétique particulière ? «C’est sur cela que l’on travaille», poursuit le professeur Lambotte. Pour Pergira et Jean-Claude, l’essentiel demeure : ils sont «séropositifs». Un mot, comme une marque indélébile.

En 1985, «le couperet tombe»

Lors de notre rendez-vous, ils se rencontrent tous les deux pour la première fois. «A une époque, le professeur Delfraissy [chef du département des maladies infectieuses à l’hôpital Bicêtre et directeur de l’Agence nationale de la recherche contre le sida et les hépatites, ndlr], avait souhaité organiser une rencontre entre tous les contrôleurs, raconte Pergira. Mais je ne voulais pas voir des malades. Chacun a un jardin secret, et je ne veux pas le partager», dit-elle dans un joli aveu.

Jean-Claude, lui, était plus ouvert à cette initiative. Il a une longue familiarité avec la maladie : il est hémophile. Quand il raconte ses presque trente ans de sida, c’est le fil de toute l’épidémie qu’il remonte, avec son énorme choc initial, puis ce long apprentissage de la vie avec le virus, les relations compliquées avec la médecine.

Dans son cas, la scène originelle a été, à proprement parler, ahurissante. «C’est comme si vous êtes vacciné, et on n’en parle plus. Voilà ce que mon médecin m’a dit à l’automne 1985, raconte Jean-Claude. Et en plus, il m’a annoncé ça par téléphone.»

Quelques mois auparavant, il était allé à Saint-Nazaire, pour une transfusion, comme en ont souvent besoin les hémophiles. Il avait alors demandé au médecin du centre s’il pouvait avoir «des produits chauffés». On avait alors découvert que les produits non traités à destination des hémophiles pouvaient avoir été contaminés par ce nouveau virus.

Et c’était l’époque où le Centre national de transfusion sanguine (CNTS) écoulait les stocks de produits anciens et douteux. Jean-Claude poursuit son récit : «Le médecin me demande alors si je suis contaminé, je lui réponds que je l’ignore. Alors, il me dit : "Pas de produits chauffés pour vous."» Ainsi va la loterie de la vie : «On peut mettre cela sur le compte de l’ignorance», lâche-t-il, gentiment.

Jean-Claude n’est pas un révolté. Il a appris à se battre, à s’accommoder de son hémophilie. Il travaille comme cadre administratif dans un centre de soins. «Mais quand même, lorsque j’ai su que j’étais séropositif, c’était un couperet qui tombait. J’avais 48 ans. Au bout de quelques mois, j’en ai parlé à tout le monde, je travaillais alors dans un établissement de soins. Je ne voulais pas en faire un secret.» Puis il lâche encore : «Mais vous savez, l’hémophilie nous avait appris à ne pas être surpris par les catastrophes.»

Tout le temps des crises d’angoisse

Pergira est une belle et grande femme, d’origine haïtienne. Dans les années 80, elle est agente d’entretien dans un cabinet médical à Paris. «Je pensais être enceinte, j’avais déjà eu deux enfants en Haïti, et on m’a demandé de faire un test de grossesse. Les médecins, chez qui je travaillais, m’ont dit qu’ils allaient faire aussi le test de dépistage du sida. Une semaine après, au cabinet médical où je travaillais, ils m’ont convoquée, ils m’ont fait asseoir, et ils m’ont dit : "Vous êtes enceinte, vous êtes séropositive. Vous ne pouvez pas garder l’enfant." Je ne savais pas, je ne savais rien, et on m’a fait avorter.»

Elle est, alors, effondrée, sans réaction. «Je pensais que j’allais mourir. Chaque soir, je me couchais, je pensais que je ne me réveillerais pas. Mes deux enfants étaient en Haïti. Mon compagnon n’avait rien mais je ne savais pas comment je l’avais attrapé, je ne l’ai jamais su. Mon premier mari est mort, mais on ne sait pas de quoi.»

Les années passent : «Je n’avais rien, mais cela restait terrible. J’ai tout le temps eu des crises d’angoisse. Toujours, je dors la porte ouverte. Autrement, j’ai le sentiment d’être dans un cercueil.»

Elle se sépare de son compagnon, et quelques années plus tard, elle rencontre un autre homme. Nous sommes en 1993. «Je ne voulais pas sortir avec lui, je lui disais toujours que je n’avais pas le temps, je ne voulais pas de relations avec lui. On a passé des jours et des nuits à discuter, je ne voulais pas qu’il me touche. Il m’aimait. Et au bout de quinze jours, je lui ai dit la vérité. Je lui ai montré le papier de l’hôpital. Il m’a dit qu’on allait vaincre le virus.»

«J’étais obsédé par mon poids»

Pergira raconte sans hésiter, mais elle répète : «J’aime pas en parler.» «Avec mon nouveau compagnon, quand je suis tombée de nouveau enceinte, poursuit-elle, les médecins où je travaillais m’ont dit que je devais encore avorter. Là, j’ai refusé. Ils m’ont dit que cela ne pouvait pas continuer. Ils n’ont pas été très corrects, car ils auraient pu me licencier, ils m’ont demandé de démissionner. La seule chose de bien qu’ils ont faite, c’est de m’envoyer consulter au Kremlin-Bicêtre.» C’est là qu’elle va apprendre qu’elle est certes contaminée, mais que manifestement son corps arrive à se défendre.
«C’est le Dr Lambotte qui me suit. Comme j’allais bien, je n’ai jamais eu besoin de traitements. Quelques années plus tard, il m’a dit que je faisais partie des exceptions, qu’on ne voyait pas le virus.» Elle hésite : «Mais pour moi, tout cela n’était pas très clair. J’ai mis du temps à comprendre. Je venais le voir tous les six mois, c’était long, j’avais des palpitations avant chaque consultation. Et c’est quand il m’a fait le dessin de ma charge virale que j’ai compris.»

Est-elle, depuis, totalement tranquille ? «Oh que non ! Dans la tête, vivre avec cela reste insupportable.»

Jean-Claude a vécu toutes ces premières années, lui aussi, dans une grande angoisse. «Je voyais mes amis hémophiles tomber malades, maigrir, puis mourir. Et moi je restais, j’attendais, j’étais obsédé par mon poids. En même temps, je n’avais plus vraiment d’avenir. Je ne faisais plus de projets, et c’est comme cela que je me suis mis à militer dans l’associatif.»

Tout doucement, il a commencé à être rassuré pour lui comme pour les autres, avec l’arrivée des trithérapies en 1996. «En même temps, je vieillissais.» Pergira a maintenant 45 ans. «Ce qui est bizarre, dit-elle, c’est que je ne tombe jamais malade.» «Moi, dit Jean-Claude, je reste sur une position équilibrée : la médecine m’a sauvé de l’hémophilie et la médecine m’a rendue malade.» Pergira ajoute : «Ce que j’attends, c’est de ne plus avoir de virus.

Bartoli éliminée

                                                                                       

La belle aventure de Marion Bartoli à Wimbledon a pris fin au stade de quarts de finale. Héroïque au deuxième tour et en seizièmes de finale face respectivement à l'Espagnole Dominguez Lino et à l'Italienne Pennetta, impressionnante en huitièmes face à la double tenante du titre, l'Américaine Serena William, la numéro un tricolore a dû déposer les armes en quart face à Sabine Lisicki, qui a fait la preuve tout au long du match qu'elle n'était pas là par hasard.

Comme lors des tours précédents, Marion Bartoli a fait étalage de qualités mentales impressionnantes qui lui ont notamment permis d'effacer trois balles de match à 4-5 dans le deuxième set et de recoller à une manche partout. Cette rage de vaincre sans faille s'est finalement avérée insuffisante face au talent de la jeune Allemande et n'a pas permis de combler une légitime baisse de régime sur le plan physique en fin de match en raison des efforts fournis depuis le début de la quinzaine.

Bartoli au bout du rouleau

Dès son apparition sur le circuit professionnel en 2008 et 2009, Sabine Lisicki avait donné le sentiment, avant même l'éclosion de Julia Goerges et Andrea Petkovic, de symboliser le renouveau du tennis féminin allemand. Eloignée des courts pendant de nombreux mois en raison d'une grave blessure à la cheville gauche, la protégée de Darren Cahill a dû attendre cette année pour confirmer tout le bien que l'on pensait d'elle.

Réputée pour la qualité de son service (Na Li dominée au deuxième tour peut en témoigner), la joueuse d'origine polonaise a fait la preuve face à la Française que son jeu ne se résumait pas à ce seul coup.

Impressionnante de puissance en fond de court, notamment côté coup droit, elle a démontré qu'elle avait un arsenal de coups très étendu. Elle a su en faire usage à merveille pour décrocher pour la première fois son ticket pour une demi-finale en tournoi du Grand Chelem. Services slicés courts croisés, mais surtout amorties et lobs parfaitement distillés ont fini par avoir raison du courage de Bartoli.

Alors que la Française a montré dès l'entame de la troisième manche des signes de fatigue et a même semble touchée à la jambe, Lisicki n'a elle jamais baissé de rythme. Installée à l'intérieur du court, la joueuse d'Outre-Rhin a constamment pris la direction des échanges et offert une partition quasi-parfaite, compilant la bagatelle de 52 coups gagnants pour seulement 12 en faveur de la Tricolore.

Il n'y avait bel et bien rien à faire face à la tornade venue de l'Est. La grande espoir du tennis mondial a enfin pris son envol et l'atterrissage n'est pas encore programmé. "Je n'arrive pas à y croire. C'est merveilleux d'être sur ce court central que j'adore. J'ai joué du grand tennis, je m'améliore à chaque match et je n'ai rien à perdre", a déclaré la première Allemande à se hisser dans le dernier carré d'un tournoi majeur depuis la légendaire Steffi Graft en 1999.

Le chien le plus moche du monde s'appelle Yoda

                                                                                          

Une houppette blanche entre des oreilles pointues, une langue pendante, des yeux vitreux et de longues pattes de coq: il s'appelle Yoda, pèse moins d'un kilo et c'est le chien le plus moche du monde.
Agé de 14 ans, ce croisement de chien chinois à crête, une race de chien à peau nu, et de chihuahua, a remporté le 23e concours annuel de la Sonoma Marin Fair, la foire des comtés de Sonoma et de Marin, dans le nord de la Californie.
La maîtresse du petit chien de 900 grammes, Terry Schumacher, originaire de Hanford, en Californie, a raconté qu'elle l'avait recueilli après l'avoir trouvé abandonné derrière un immeuble. Elle avait d'abord cru que c'était un rat...
Yoda succède à Princess Aby, un chihuahua borgne qui avait raflé le prix l'an dernier. AP

Drogue au travail : la fausse bonne idée du dépistage

                                                                                   


Vous ne conduisez pas de poids lourd, ne surveillez aucune piste d'atterrissage, ni ne risquez de blesser quelqu'un avec vos écrans puisque vous êtes trader. Pourtant, bientôt, si vous arrivez en salle de marché le nez bouché et les gestes agités, votre manager pourra vous envoyer au médecin du travail, déposer votre salive sur un bâtonnet.

C'est en tout cas le vœu de la Mildt, la Mission interministérielle de la lutte contre la drogue et la toxicomanie. Etienne Apaire, son président, explique :

« Le médecin pourra dire si le salarié est apte à occuper son poste, prévenir l'employeur, et orienter le cas échéant vers une désintoxication. Rappelons que 15% à 20% des accidents professionnels sont liés à l'usage d'alcool, de stupéfiants et de psychotropes. »

Bigre. L'entreprise serait-elle devenue le dernier lieu où l'on se perd ?

10% des actifs boivent de l'alcool tous les jours

« Nous constatons surtout des accidents de la route, après un déjeuner ou un pot d'entreprise », nuance Philippe Hache, à l'Institut national de recherche et de sécurité (INRS). Car, loin devant les stupéfiants, c'est l'alcool qui préoccupe au bureau : si 7% des actifs ont fumé du cannabis au moins une fois dans l'année, 10% boivent tous les jours.

A tel point que la SNCF, la RATP, Bouygues Construction, ou encore Airbus, chacun tente sa solution. A la mairie de Nantes, 3 000 salariés ont été sensibilisés, raconte Colette Budan, qui y était médecin du travail :
« Pour éviter les accidents, répondre à l'encadrement démuni et accompagner les consommateurs en difficulté dans leur travail, nous avons aussi restreint les opportunités de boire au bureau, expliqué aux employeurs en quoi le travail peut favoriser la prise d'alcool, et formé l'encadrement. »

La Corée du Nord n'arrive plus à nourrir ses soldats

                                                                                       

Un journaliste nord-coréen a pu faire sortir de son pays de nombreuses images. Si la population a toujours faim, l'armée, le socle du régime, commence aussi à souffrir de malnutrition.


Des enfants en haillons, le visage noir tant il est sale, mendiant auprès de passants qui n'ont rien à leur donner ... La chaîne australienne ABC a diffusé lundi des images filmées clandestinement il y a plusieurs mois par un journaliste nord-coréen. Un témoignage rare de la misère de ce pays cloisonné, qui commence à toucher également l'armée, jusqu'ici préservée des privations.

«Mon papa est mort, et ma maman m'a abandonné. Alors je dors dans la rue», explique un petit garçon de 8 ans à la caméra. Nombre de ses petits camarades sont aussi orphelins. Leurs parents sont morts de faim, ou bien ont été déportés par le régime de Kim Jong-il au goulag. Alors ils quémandent de la nourriture sur les marchés, et survivent comme ils le peuvent.

Si cette situation est connue, la vidéo dévoile un élément nouveau. Un soldat y affirme que l'armée aussi connaît la faim. «Tout le monde est très faible. Dans mon bataillon, sur 100 camarades, la moitié souffre de malnutrition», explique-t-il. Dans un autre extrait, un officiel réquisitionne le stock de riz d'un marchand au nom de l'armée nord-coréenne, tandis qu'un autre soldat déclare ne pas manger plus de 100 grammes de maïs par repas.

Simon, joueur de poker sur Internet, 3 200 euros pour trois

                                                                                

Pour renverser le cliché du « joueur de poker qui ne pense qu'au fric », Simon a ouvert son porte-monnaie à Eco89.

A défaut d'être une vocation, Simon (qui préfère ne pas donner son nom de famille) considère son « métier » comme une nécessité :

« Je sais que je ne sers à rien. Je suis totalement improductif. A l'arrivée, je n'ai pas construit une table ou une chaise. Mais j'ai besoin d'argent. »

Comme il l'a tout de suite précisé, les chiffres, ça le connaît. A 25 ans, le bac est son seul diplôme. Il considère le poker comme « une bénédiction ». Même si au début, il s'y est mis par défi :
« Je suis entré sur le site avec 50 euros. J'avais prévu de faire 1 000 euros en un mois. J'y suis arrivé en deux semaines. »

Un métier très stressant

Simon ne joue pas n'importe comment. Que du « cash game », jamais de tournoi, « c'est trop peu payé ». Il ne joue pas en mode Texas hold'em, parce que ça l'ennuie, mais tourne sur des tables de Omaha. Il se « pose un peu à la table pour jauger les joueurs » et attend « le joueur moyen, prêt à jouer gros ». D'ailleurs, il refuse les tables dont le pot de départ requis est au-dessus de 100 euros, pour éviter de rencontrer les bons joueurs.
S'il trouve cette situation avantageuse, il décrit un métier « très stressant » :

« Tu crées de la tension avec les autres joueurs en permanence pour essayer de les faire craquer. »
L'incertitude est une autre une source d'angoisse :

« Il y a des jours ou je bosse toute une journée pour perdre 700 euros. Je préférerais être sûr de gagner 100 euros chaque jour. »

Christine Lagarde nommée à la tête du FMI

                                                                                      

Sans surprise, le conseil d'administration du Fonds monétaire international a désigné la ministre de l'Economie pour remplacer Dominique Strauss-Kahn.

C'est fait. La ministre de l'Economie Christine Lagarde a été désignée ce mardi directrice générale du Fonds monétaire international, succédant à un autre Français, Dominique Strauss-Kahn, pour devenir la première femme à ce poste.

Le FMI, aux prises avec une profonde crise dans la zone euro, a annoncé dans un communiqué que son conseil d'administration avait choisi Mme Lagarde, 55 ans, "par consensus", sans plus de précision.
La nomination de la ministre française de l'Economie ne faisait plus de doute après le soutien que lui ont apporté mardi les Etats-Unis, premiers actionnaires de l'institution.

Mme Lagarde avait un seul candidat face à elle, le gouverneur de la Banque du Mexique Agustin Carstens, 53 ans. Tous deux ont fait campagne dans le monde entier, avant de plaider leur cause, dans un grand oral, devant les 24 membres du conseil d'administration.

mardi 28 juin 2011

Kadhafi poursuivi pour crimes contre l'humanité

                                                                                   

La Cour pénale internationale a émis un mandat d'arrêt international à l'encontre de Mouammar Kadhafi, pour les crimes commis en Libye depuis le 15 février.

Le guide suprême et son fils sont officiellement poursuivis. La Cour pénale internationale (CPI) a annoncé lundi, lors d'une audience publique à La Haye, la délivrance d'un mandat d'arrêt à l'encontre de Mouammar Kadhafi pour crimes contre l'humanité commis en Libye depuis le 15 février.

Les juges ont également délivré des mandats d'arrêt pour crimes contre l'humanité à l'encontre du fils de Mouammar Kadhafi, Seif Al-Islam, et du chef des services de renseignements libyens, Abdallah Al-Senoussi.

Le procureur Luis Moreno-Ocampo avait le 16 mai demandé aux juges des mandats d'arrêt contre les trois hommes. "Les preuves recueillies montrent que Mouammar Kadhafi a personnellement ordonné des attaques contre des civils libyens non armés", avait alors affirmé Moreno-Ocampo, lors d'une conférence de presse à La Haye.l

La révolte en Libye a fait des milliers de morts, selon le procureur de la CPI. Elle a en outre entraîné la fuite à l'étranger de près de 650 000 Libyens et le déplacement à l'intérieur du pays de 243 000 autres, selon l'ONU.

Les puissances millitaires du monde.

le monde militaire

1) USA (nucléaire+ plus grosse armée au monde toute catégorie confondue avec en prime, très grande modernité, numérisation,... (air, terre, mer (12 portes-avions...c'est pas mal tout de même... )

2) Chine (500 millions de militaires pourraient si besoin servir dans leur armée, il y a de quoi faire réfléchir, en plus de ça, armée de terre qui se modernise, marine excellante, nucléaire bien entendu et armée de l'air qui commence à se reconstruire avec notamment des copies de matériel occidental: hélicoptère tigre, Sukhoi Su33, etc

3) Russie (nucléaire + armée très puissante mais pas trop moderne)

4) Inde (pareil que la chine, avec 400 millions de militaires qui pourraient la servir, il y a de quoi la classer bien devant !!! seul problème, l'économie qui fait que l'rmée n'est pas très moderne, mais ça devrait s'arranger avec de grosses commandes en marine, des hélicoptères produits localement, biensûr la bombe nucléaire, 100 T90S commandés...d'ici 5 ans, je la classerait en 3ème place

5) Grande-Bretagne (nucléaire, marine très puissante, armée de l'air qui permet de larges projections de forces et donc une dissuasion correcte, arme moderne, bien entrainée, bien équipée)

6) France (pareil que la grande-bretagne, mais la marine est nettement moins puissante, 10/15 frégates /destroyers français contre 25/30 britanniques...), mais à therme, d'ici 2015, on pourrait espéré voir la france en 5

7) Pakistan (bombe atomique, armée correcte mais très vieillissante

8) Israel (armé très moderne dnas tous les domaines, bombe nucléaire très probable bien qu'ils n'ont jamais dit qu'ils l'avaient..) dans le cas ou ils n'auraient pas la bombe nucléaire, ils chuterait en 12ème position selon moi et tout seré décallé (ainsi: Japon 8,...etc)

9) Japon (marine très puissante (4ème au monde en tonnage, armée de terre qui c'est très bien modernisé ces 10 dernières années, armée de l'air sauf aéronavale très à la traine mais qui devrait aussi se moderniser ave notamment des AEW&c modernes et des F15

10) Taïwan (armée en constant renouvellement, pays sur le pied de guerre, mais qui représente une belle puissance malgré tout)

11) Allemagne (armée moderne, puissante, beacuoup de troupes, Luftwaffe très bien modernisée après un long passage à vide, mais maintenant Eurofighter, armée de terre parfaite: Leopard, Fuch, Boxer,...

lundi 27 juin 2011

Boucan a Babyland

Ma voiture de rêve! la Phantom 2011

                                                                    

SUPER PENIS loooooooooollllllllll

                                                                         

Cataclysme chez Les Prêtres : Joseph raccroche la soutane !


                                                                                    

Depuis un an, le trio musical Les Prêtres, une initiative de Monseigneur Di Falco, truste les premières places du chart français.

Le groupe, composé à Gap, comprend deux prêtres  Charles Troesch et Jean-Michel Bardet  et un séminariste de 27 ans, Joseph Dinh Nguyen Nguyen. À l'occasion d'une rencontre avec nos confrères du Nouvel Observateur, le jeune Vietnamien fait une déclaration inattendue : "Je quitte le séminaire. Je veux fonder une famille."

Comme le note le Nouvel Observateur, "Joseph faisait donc partie des Prêtres, sans l'être encore lui-même". Il a été envoyé en France par l'évêque auxiliaire de Saigon en 2003 pour y suivre le séminaire de Gap et d'Embrun.

Depuis trois ans, il est en "pause", une période de réflexion donnée à chaque séminariste avant qu'il ne s'engage définitivement dans l'église. Joseph a donc décidé de renoncer : "Pendant les concerts, en voyant le public, j'ai vu qu'il était possible de vivre sa foi en famille et cela m'a donné envie."

Reste à savoir ce que cela signifie pour le groupe, qui reposait beaucoup sur la voix de Joseph. D'après le Nouvel Observateur, on s'inquiète en haut lieu de cette décision et de l'effet sur les fans pieux du groupe.

Le père Charles Troesch commente simplement : "Chanter, ce n'est pas notre métier ! Si tout doit s'arrêter, eh bien, que tout s'arrête !"

Les concerts du trio sont, en tout cas, assurés jusqu'au 13 novembre au Palais des Congrès de Paris. Pour le moment, leurs deux albums se portent divinement bien dans les charts français : leur premier album Spiritus Deis est 18e, et le second, Gloria, est deuxième.

Rappelons que les gains des Prêtres sont utilisés pour la construction d'une école à Madagascar et la restauration d'une chapelle à Notre-Dame du Laus.

Samuel Eto’o élu président de la Fédération camerounaise de foot

  L'ex capitaine des lions indomptable viens d'être élu président de la fédération Camerounaise de football, félicitation pourvu qu...