Selon le journal " LePoint.fr" , la manifestation de soutien à la Palestine qui était interdite a quand même eu lieu, transformant le quartier de Barbès en un champ de bataille.
L'interdiction du rassemblement par la préfecture de police ne les a pas découragés. Bien au contraire, plus que jamais, ils veulent dénoncer les crimes perpétrés à Gaza par l'armée israélienne.
"Israël assassin ! Sionistes, fascistes, c'est vous les terroristes !" scandent-ils. Présentes en nombre, les forces de l'ordre restent en retrait. Un homme, drapeau palestinien noué autour du cou, s'amuse à glisser des quenelles afin d'empêcher le direct d'une journaliste de i>Télé. Ses amis s'empressent de l'imiter.
Sur le toit d'un immeuble en construction, un drapeau israélien est brûlé par des manifestants. Un autre subira le même sort dans la foulée. Cris de satisfaction.
À l'autre bout du carrefour, deux casse-cou se tiennent debout sur le viaduc du métro aérien.
"Ils sont fous, ils vont tomber", s'inquiète une mère de famille. Bien qu'interdite, la manifestation commence dans une ambiance détendue. Le cortège s'engage boulevard Barbès peu après 15 heures.
Les militants du Nouveau Parti anticapitaliste (NPA), le seul parti politique ayant maintenu sa participation au rassemblement, sont bien là. Les antifascistes ont également fait le déplacement.
Sans crier gare, un barrage policier se forme pour bloquer l'avancée des pro-palestiniens.
Et, sans attendre, les CRS tirent les premières grenades lacrymogènes pour disperser la foule. C'est la panique générale.
"Israël assassin, Hollande complice ! Nous sommes tous des Palestiniens", reprennent en choeur les manifestants.
Malgré une atmosphère irrespirable, ils ne veulent pas céder le pavé aux forces de l'ordre. Les premiers projectiles sont lancés en direction des policiers. La réplique est immédiate.
Nouvelle salve de grenades lacrymogènes. Imperturbables, un père et son fils continuent de vendre des keffiehs disposés dans un chariot.
Pour contrer les effets du gaz, des dosettes de liquide physiologique sont distribuées. Face à l'avancée des CRS, les organisateurs décident d'un sit-in pour tenter de les ralentir.
Mais d'autres souhaitent rejoindre la place de la Bastille, le Marais ou même le quartier du Châtelet.
Bref, c'était la est totale.
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