Selon le magazine "Top Santé", le D-lactate et le glycolate pourraient augmenter la survie des neurones. Une découverte qui pourrait faire avancer la recherche contre les maladies neurodégénératives comme la maladie de Parkinson.
Des chercheurs de l'Institut Max-Planck d'anthropologie évolutionniste, à Leipzig, en Allemagne, se sont rendu compte que le D-lactate et le glycolate, deux substances naturellement présentes dans certains yaourts, ont la capacité de ralentir voire de stopper le processus de destruction des neurones, associée à la maladie de Parkinson.
Cette pathologie dégénérative se caractérise par la mort lente et progressive de neurones du cerveau.
Les cellules nerveuses atteintes par la maladie se situent dans la "substance noire", une petite structure située au centre du cerveau.
L'activité mitochondriale des neurones cesse alors, marquant leur disparition.
Ce processus complexe crée alors un déséquilibre à l'origine de la perte progressive du contrôle des mouvements.
La pathologie se manifeste alors par des gestes rigides, des tremblements et une perte de coordination.
Le dysfonctionnement des mitochondries, est en effet soupçonné de jouer un rôle dans la survenue de la maladie de Parkinson.
La perturbation de ces "usines énergétiques" des cellules nuirait à la survie des neurones.
Les chercheurs allemands ont découvert que le D-lactate et glycolate, parvenaient à sauvegarder l'activité des mitochondries, empêchant de fait la dégénérescence des neurones impliquée dans la maladie de Parkinson.
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