dimanche 31 juillet 2011

L'armée syrienne lance l'assaut contre Hama

                                                                                          


Les chars de l'armée syrienne sont entrés dans la nuit de samedi 30 à dimanche 31 juillet dans Hama, un des principaux foyers du mouvement de contestation contre le régime de Bachar Al-Assad. Dix-sept civils auraient péri dans l'assaut, selon des habitants joints par téléphone par Reuters.
"Les chars nous attaquent en provenance de quatre directions différentes. Leurs mitrailleuses tirent à l'aveugle et les chars détruisent les barricades érigées dans les rues par des habitants", a témoigné un médecin préservant son anonymat par peur de représailles.

Quatorze corps ont été dénombrés à l'hôpital Badr où 51 blessés ont par ailleurs été admis, a-t-il poursuivi, ajoutant que l'hôpital manquait de poches de sang pour des transfusions. 

Les tanks de l'armée encerclent Al-Horani, un autre hôpital de la ville où trois corps et plusieurs blessés ont été signalés, a-t-il ajouté.

"Le bilan est lourd, il y a des corps dans les rues qui n'ont pas encore été ramassés", a indiqué un autre habitant, ajoutant que des tireurs d'élite avaient pris position sur les toits de la prison principale de la ville ainsi que sur le siège de la compagnie nationale d'électricité.


NE PAS ASSISTER À UN NOUVEAU MASSACRE D'HAMA


Hama, dans le centre de la Syrie, a été le théâtre de certaines des plus grandes manifestations de la contestation qui a débuté mi-mars. C'est aussi une ville-martyre dans l'histoire récente de la Syrie : en 1982, des milliers de personnes y avaient été tuées par l'armée syrienne lors de la répression d'un soulèvement islamiste ordonnée par Hafez Al-Assad, le père de Bachar. Certaines estimations avancent un bilan de 30 000 morts lors de cette brutale répression.

En mai, le premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan, naguère un des principaux alliés d'Assad, avait prévenu le président syrien : "Nous ne voulons pas assister à un nouveau massacre d'Hama."

Lancé à la mi-mars dans le sillage des révolutions tunisienne et égyptienne, le mouvement de contestation aurait fait 1 634 morts, selon un récent rapport de l'ONG Avaaz, qui avance également le nombre de 2 918 disparus. Il y aurait eu également plus de 25 000 personnes arrêtées, dont la moitié serait toujours derrière les barreaux.

samedi 30 juillet 2011

Deux touristes françaises tuées par balles en Argentine

                                                                                                





Agées de 30 ans, les deux femmes auraient été séquestrées avant d'être abattues.


Deux touristes françaises ont été retrouvées mortes dans la province de Salta, au nord-ouest de l'Argentine, révèlent plusieurs médias argentins. Agées d'une trentaine d'années, elles ont été tuées par balles, assurent les autorités locales. L'une aurait reçu une balle dans la tête et l'autre aurait été touchée dans le dos.

Selon la télévision argentine, elles auraient d'abord été enlevées. L'une d'entre elles aurait été violée, ajoutent certains médias. «Selon les résultats de l'autopsie, la femme qui a reçu une balle dans la tête présente des indices qu'elle a subi des violences sexuelles, dont le fait que ses vêtements ont été déchirés», a déclaré le juge Martin Perez, chargé de l'affaire, sur la chaîne de télévision TN.

Selon le juge, «il y a suffisamment» de matériel génétique pour que l'on puisse retrouver l'agresseur. En particulier, une des victimes tenait des cheveux de l'agresseur dans son poing serré».

Les corps ont été retrouvés vendredi soir par deux passants le long d'un chemin de promenade à proximité de San Lorenzo, à 12 km à l'ouest de Salta, non loin de la frontière bolivienne."Le lieu est un endroit de promenade, avec des sentiers très étroits, situé à près d'une heure à pied de la ville de San Lorenzo", a expliqué le juge.

Les deux touristes étaient arrivées le 11 juillet en Argentine et avaient loué une chambre dans la province de Salta. Selon des sources policières, le dernier enregistrement des deux jeunes femmes dans un hôtel remonte au 16 juillet dernier, et l'on suppose que les corps étaient à l'endroit où on les a trouvés depuis plusieurs jours.

Une enquête a été ouverte et une autopsie va être menée. Aucun mandat d'arrêt n'a été lancé pour le moment.

Samuel Eto’o élu président de la Fédération camerounaise de foot

  L'ex capitaine des lions indomptable viens d'être élu président de la fédération Camerounaise de football, félicitation pourvu qu&...