mercredi 27 juillet 2011

Attentant d'Utoya : l'intervention de la police en question

                                                                              




Quand un homme vêtu d'un uniforme policier et muni de deux armes à feu commence à tirer sur l'île norvégienne d'Utoya, où se trouvent 600 jeunes réunis pour le camp d'été du Parti travailliste, personne ne se méfie. 

Il est alors 17 heures, ce vendredi 22 juillet, et les participants croient à un exercice, quelques instants après l'annonce de l'explosion d'une bombe au centre d'Oslo.

Pourtant, les jeunes mesurent rapidement toute l'étendue de leur méprise. C'est bien sur eux que tire et s'acharne cet homme déguisé en policier. A 17 h 10, lorsque certains composent le numéro de la police, ils ne rencontrent qu'une oreille inattentive : les forces de l'ordre sont déjà débordées par l'explosion dans la capitale et demandent de ne pas monopoliser les lignes téléphoniques d'urgence. 

Mais les appels de jeunes paniqués, ainsi que de leurs familles et amis, qui viennent d'être alertés, se multiplient. Le central téléphonique est alors rapidement saturé. 'C'était impossible de répondre à tous les appels à la fois', reconnaît Sissel Hammer, la porte-parole de la police du district de Nordre Buskerud, où se trouve l'île.


SUCCESSION DE CONTRETEMPS


C'est seulement à 17 h 26 que la police finit par enregistrer la première alerte en provenance d'Utoya, avant de prévenir dans la foulée les forces de sécurité d'Oslo, situées à une quarantaine de kilomètres de là. 

Faute d'hélicoptère disponible, la patrouille de Buskerud se met alors en marche par la route et rejoint l'île vers 18 heures. Là, nouveau contretemps : elle doit encore attendre un bateau. 

Pendant ce temps, la chaîne de télévision norvégienne NRK a, elle, réussi à louer un hélicoptère et filme le carnage qui se poursuit.

La police d'Oslo arrive à son tour et les forces de sécurité embarquent dans un bateau défectueux qui tombe en panne sous l'effet de la charge.

Thierry Ardisson raconte le fameux dîner organisé chez lui

                                                                             



Nommé indirectement plusieurs fois dans l'affaire Tristane Banon, Thierry Ardisson prend enfin la parole. Il était l'un des seuls à ne pas s'être exprimé sur ce dîner dont tout le monde parle, au cours duquel la journaliste et romancière avait raconté la tentative de viol dont elle dit avoir été la victime.

L'homme en noir est pourtant un témoin privilégié de cette soirée puisque c'est chez lui qu'elle s'est déroulée, en 2007, pour les besoins de l'émission 93 Faubourg Saint-Honoré qu'il animait à l'époque. 

Cette semaine, Thierry Ardisson est l'invité de Rendez-moi mon portable, sur RTL, une émission diffusée samedi prochain. Au cours de l'interview, Daniela Lumbroso évoque le sujet Banon/DSK et demande à l'animateur s'il savait qu'elle allait évoquer le sujet: «Pas du tout, répond-il, c'est venu complètement par hasard, on parlait du harcèlement sexuel, elle a dit: "moi il m'est arrivé une histoire", elle a raconté son histoire».

La décision de biper le nom de Dominique Strauss-Kahn au montage s'est imposée d'elle-même. «On n'est pas là pour faire de la délation. Elle n'avait pas porté plainte, il n'y avait pas de raison d'en faire une histoire. Moi on m'a appelé, on m'a dit "qui c'est qui c'est?", mais je n'ai jamais dit qui c'était»

Peu adepte de la langue de bois ni de l'évitement, Thierry Ardisson apporte son petit commentaire sur la réputation de DSK: «enfin je dirais simplement que tout le monde était évidemment au courant de l'attitude qu'avait Dominique Strauss-Kahn avec les femmes. Et ceux qui disent qu'ils n'étaient pas au courant sont des menteurs».

Thierry Ardisson peut s'attendre désormais à recevoir une convocation de la police qui interroge toutes les personnes ayant eu vent de l'agression présumée de DSK sur Tristane Banon.

Samuel Eto’o élu président de la Fédération camerounaise de foot

  L'ex capitaine des lions indomptable viens d'être élu président de la fédération Camerounaise de football, félicitation pourvu qu&...