Un coup d'Etat a été perpétré lundi en Birmanie par la puissante armée qui a arrêté la cheffe de facto du gouvernement civil Aung San Suu Kyi, proclamé l'état d'urgence pour un an et placé ses généraux aux principaux postes.
Le putsch fut immédiatement condamné par plusieurs pays étrangers, était nécessaire afin de préserver la "stabilité" de l'État, ont annoncé les militaires dans une annonce sur leur chaîne de télévision.
Tôt dans la matinée ce lundi, Aung San Suu Kyi et le président Win Myint, ont été arrêtés, ainsi que plusieurs autres responsables.
"Nous avons entendu dire qu'ils étaient détenus à Naypyidaw", la capitale du pays, a précisé à l'AFP le porte-parole de la LND, Myo Nyunt.
L'armée s'est ensuite emparée de l'hôtel de ville de Rangoun, la capitale économique du pays et l'accès à son aéroport international était bloqué par des militaires selon des journalistes de l'AFP.