On le croyait «arrogant» et «hautain», mais Hatem Barfa n'est rien de tout ça. Le joueur se confie longuement lundi dans L'Equipe, sur ses démons et sa vie. Et on comprend tout de suite mieux qui il est vraiment.
Hatem Ben Arfa, l'enfant terrible du football français comme il est dépeint en Angleterre, serait-il finalement un dur au coeur tendre ? C'est en tout cas le sentiment qui ressort de l'entretien qu'il accorde ce lundi à L'Equipe . On y apprend notamment pourquoi le jeune homme (24 ans) a «fait des choses terribles dans (sa) carrière, qui sortent du commun, de la bonne morale, des choses liées à (son) attitude plus qu'à (ses) mots et qui ne plaisaient pas autour de (lui)» . Extrêmement lucide sur sa situation, le joueur de Newcastle raconte comment il en est arrivé là, la faute à son «arrogance» et son «impulsivité».
«Je sais désormais gérer mes pulsions»
«Avec le recul, je comprends qu'on ait pu me prendre pour quelqu'un de sûr de lui. Je dégageais quelque chose de négatif, j'avais de mauvaises énergies. (...) J'étais victime de mon impulsivité, explique l'international français. Des pulsions, j'en ai encore de temps en temps, mais je sais désormais les gérer. Je me calme. » Le joueur de Newcastle explique avoir «manqué de générosité dans la vie». «Mon père n'a pas su extérioser ses sentiments. Mais je ne lui en veux pas » , confie Ben Arfa.
Après avoir failli être embrigadé dans une secte, il est désormais loin de toutes ces choses négatives qui ont pollué le début de sa carrière. Sa seule peur aujourd'hui : «ne pas avoir assez de temps pour faire tout ce que j'ai à accomplir, de ne pas pouvoir montrer ma valeur. ». Retrouvez l'intégralité de l'interview de Hatem Ben Arfa, «J'ai envie de donner de l'amour» , lundi de le cahier central de L'Equipe.