samedi 8 octobre 2011

L'arrivée de Beckham à Paris, se précise

                                                                                 


Les négociations entre le PSG et David Beckham semblent en bonne voie. Comme nous vous l’annoncions dans nos éditions du 5 octobre, des émissaires du prince Tamim bin Hamad al-Thani sont bel et bien à Los Angeles depuis mercredi. 

Et ces dernières 72 heures ont été riches en discussions. « Le dossier pourrait être finalisé très rapidement », indique-t-on ainsi dans l’entourage des propriétaires qatariens.

Le club de la capitale propose en effet à l’ex-Galactique un contrat de dix-huit mois, moyennant un salaire annuel d’environ 4,5 M€

A cette rémunération s’ajoutent des bonus liés notamment aux droits de retransmission des matchs de Paris (uniquement de Ligue Europa cette saison puis de la Ligue 1 l’année prochaine) diffusés en Asie

Le PSG, qui espère boucler ce dossier d’ici au milieu de la semaine prochaine, met ainsi les bouchées doubles pour convaincre Beckham de rejoindre dès janvier le leader du championnat

Les nouveaux propriétaires souhaitent faire de leur club une marque mondialement connue


Et recruter l’ancien capitaine de Manchester United, certainement l’un des footballeurs les plus « bankables » de la planète, rentre parfaitement dans cette logique.

L’un des joueurs les plus bankables de la planèteAux yeux de Leonardo, le milieu de terrain de 36 ans en fin de contrat en novembre avec les Los Angeles Galaxy représente aussi un intérêt sportif


Le directeur sportif brésilien, actuellement à l’étranger, considère en effet que le joueur qu’il a eu sous ses ordres à l’AC Milan peut apporter son expérience et sa niaque à l’équipe.

Les prochains jours devraient donc être décisifs. D’autres formations, telles que Tottenham ou Leicester, sont aussi sur les rangs. 

Mais dans une récente interview à Sports.fr, Beckham n’a pas caché son intérêt pour le club de la capitale, parlant d’un projet « passionnant. »

Son épouse, Victoria, l’ex-Spice Girl, se montre également enthousiaste à l’idée de rejoindre Paris. 


L’arrivée de Beckham au PSG n’a donc plus rien d’une folle rumeur. Au contraire. C’est désormais une sérieuse éventualité.

Diego Lugano, le défenseur du PSG, a inscrit un doublé de la tête hier soir, avec l’Uruguay. La Celeste a battu la Bolivie (4-2) pour son premier match des éliminatoires au Mondial 2014.

Sarkozy prêt à une brouille avec la Turquie

                                                                                     




Le chef de l'État a fait une mise au point pesée au mot près sur les conséquences en France d'une non-reconnaissance du génocide arménien par la Turquie.



À Erevan, c'est encore le sujet, toujours aussi passionnel, du génocide arménien qui a occupé le premier plan. Nicolas Sarkozy s'est essayé à l'art délicat de mordre la ligne jaune (de la Turquie) sans la franchir. Il n'est pas certain qu'il y soit parvenu.

Vendredi, lors d'une conférence de presse conjointe avec son homologue Serge Sarkissian, le chef de l'État français a fait une mise au point pesée au mot près sur les conséquences en France d'une non-reconnaissance du génocide arménien par la Turquie

Il se devait d'aller plus loin que son prédécesseur, Jacques Chirac, qui déjà, en 2006, avait invité les Turcs à «reconnaître» le génocide. 

Il se devait aussi de répondre à l'opposition qui, par la voix de François Hollande, a plaidé pour que le nouveau Sénat, désormais socialiste, soumette aux sénateurs le projet de loi sur la pénalisation du négationnisme, pourtant rejeté au début de l'année par l'UMP

Il se devait enfin d'honorer sa promesse de campagne de faire voter cette loi, qui est dans les limbes au Sénat depuis 2006.

«Geste de paix» 

Nicolas Sarkozy devait le faire, sans tomber pour autant dans le piège d'une brouille avec «la grande nation turque»

«Il ne peut pas y avoir de réconciliation durable sur la négation des souffrances», a-t-il expliqué en exhortant la Turquie à un «gigantesque pas en avant»

«Il ne revient pas à la France de poser un ultimatum à qui que ce soit, ce n'est pas une façon de faire (…) mais enfin à travers les lignes vous pouvez comprendre que le temps n'est pas infini, 1915-2011, il me semble que pour la réflexion c'est suffisant», a prévenu Nicolas Sarkozy, en ajoutant, pour la première fois explicitement, que si la Turquie ne faisait pas ce «geste de paix», il envisagerait de proposer l'adoption d'un texte de loi réprimant spécifiquement la négation du génocide arménien

Cette «réaction de la France se ferait connaître dans un délai assez bref qui, en tout état de cause, englobe la durée de mon mandat»

«Si je ne le précise pas, c'est que j'espère toujours dans les réactions» turques, a précisé Sarkozy. La veille, il avait envisagé de fixer une échéance à la Turquie «la fin de l'année» avant de légiférer.

Même si la forme est plus respectueuse, il s'agit bien, sur le fond, d'une injonction. Sans surprise, Ankara a fortement réagi dès vendredi

Il va de soi que cette provocation calculée permet, dans l'esprit du président, à six mois de la présidentielle, d'engranger plusieurs bénéfices.

Tout d'abord, il reconquiert le cœur des Arméniens de France qui avaient voté pour lui en 2007, au moment où Hollande était sur le point de lui griller la politesse. 

Mais il assume aussi un rapport de forces avec le colérique Recep Tayyip Erdogan, avec lequel les relations se sont dégradées depuis que les deux hommes veulent leur part de leadership sur les printemps arabes

Mais le président français sait bien que le Parti socialiste n'osera pas se prononcer clairement contre l'adhésion de la Turquie à l'Europe

Il se relégitime par ce geste à l'égard des électeurs de la droite et du centre qui ont toujours refusé l'entrée d'un pays fort de 80 millions de musulmans.

Samuel Eto’o élu président de la Fédération camerounaise de foot

  L'ex capitaine des lions indomptable viens d'être élu président de la fédération Camerounaise de football, félicitation pourvu qu...