samedi 23 juillet 2011

Collision ferroviaire en Chine bilan: 32 morts, 191 blessés

                                                                                                                                            



Au moins 32 personnes ont été tuées et 191 blessées samedi en Chine lorsqu'un train à grande vitesse, immobilisé, a déraillé après avoir été heurté à l'arrière par un autre convoi qui a fait tomber deux wagons d'un viaduc, a annoncé l'agence Chine nouvelle.

Le train à grande vitesse était à l'arrêt en raison d'une coupure de courant due à la foudre qui venait de frapper la voie. Il a alors été violemment heurté par un second convoi qui le suivait et a déraillé.
Deux des wagons du TGV ont été poussés du viaduc sur lequel il était immobilisé et sont tombés.
L'accident s'est produit vers 20h50 heure locale (8h50 HAE) dans la ville de Wenzhou, dans la province orientale de Zhejiang.
 
Le bilan s'est alourdi à 32 morts après que des passagers eurent succombé à leurs blessures à l'hôpital, a précisé Chine nouvelle.

Selon l'agence, le train immobilisé avait été directement atteint par la foudre, tandis que d'autres médias ont indiqué que celle-ci avait frappé la voie. Chaque wagon avait une capacité d'une centaine de passagers, a indiqué l'agence.

Une photo mise en ligne sur des comptes de mini-bloggers chinois montre un wagon à la verticale entre la plate-forme du viaduc et le sol, une dizaine de mètres en contrebas. Le second wagon gît dans sa totalité au sol et des sauveteurs s'activent au-dessus.

Sur d'autres clichés, on peut voir les secours en train d'évacuer des victimes d'un autre wagon fortement endommagé.

L'accident, qui s'est produit moins d'un mois après l'inauguration en grande pompe du train à grande vitesse reliant Pékin à Shanghai (1 300 km), pose une nouvelle fois, selon les médias, la question de la fiabilité du réseau TGV en Chine.

Celui-ci est en plein essor et doit passer de 8 358 km à plus de 13 000 km en 2012 et à 16 000 km en 2020.
La construction rapide du réseau, à coups de lourds investissements - 700 milliards de yuans (77 milliards d'euros) l'an passé - a fait l'objet de versements de pots-de-vin à des responsables du programme supervisé par le ministre des Chemins de fer chinois, Liu Zhijun, dénoncés par le Bureau national d'audit.

Le ministre, visé par une enquête pour de «graves violations disciplinaires», a été révoqué en février. Il aurait touché des pots-de-vin pour une somme dépassant 800 millions de yuans (88 millions d'euros), selon la presse officielle, pour laquelle ces révélations portent également atteinte à la sécurité des transports ferroviaires en Chine.

En avril 2008, 72 personnes avaient trouvé la mort et plus de 400 avaient été blessées lorsqu'un train était entré en collision avec un autre convoi qui venait de dérailler, quelques mois avant l'ouverture des Jeux olympiques.

Comment le paradis d'Utoeya est devenu un enfer

                                                                                         



Dans le cadre idyllique d'un lac parsemé d'îlôts de pins, les adolescents rescapés ont vu mourir sous leurs yeux 85 de leurs amis. Les victimes les plus jeunes n'avaient pas douze ans.

Il a crié «Venez plus près, on va jouer !», et puis il a tiré. Méthodiquement. «Deux fois sur chacun, pour être certain qu'on soit mort», raconte un jeune rescapé, pieds nus sous la pluie drue. Sept cents jeunes, âgés d'une quinzaine d'années et adhérents au parti travailliste, étaient rassemblés vendredi pour un camp d'été sur l'île d'Utoeya, propriété du parti travailliste, où devait se rendre le premier ministre norvégien Jens Stoltenberg.

Déguisé en policier, le tireur fou, Anders Behring Breivik , un chrétien fondamentaliste lié à l'extrême droite, a eu le temps de tuer 85 adolescents rassemblés pour un camp d'été sur l'île d'Utoeya, propriété du parti travailliste. Certains n'avaient pas douze ans.

C'est un décor de carte postale, à une cinquantaine de kilomètres au nord d'Oslo: entouré de collines boisées, un immense lac aux eaux vert sombre, parsemés d'îlots plantés de sapins. «Le paradis de ma jeunesse !», a lancé le premier ministre Jens Stoltenberg, venu samedi après-midi réconforter les jeunes et leurs familles. Mais ces gamins-là ont vécu l'enfer.

Des dizaines d'entre eux se reposent encore à l'hôtel Sundvolden de Hole, une petite bourgade de 6000 habitants en face d'Utoeya, avant d'être récupérés par leurs parents. Parfois, certains sortent, hagards. «Parce que dans les chambres, les filles pleurent et font des crises de larmes. C'est difficile à supporter !», indique Edvard, 16 ans, cheveux en brosse et piercing sur la paupière.

Prostré sous un auvent, Kristofer, un grand blond de 24 ans, l'un des organisateurs des Jeunesses travaillistes, attend des amis qui doivent le ramener à Oslo. Pieds nus lui aussi,- il a perdu ses chaussures dans l'eau -, il tremble encore dans le sweat-shirt trop petit qu'on lui a donné. «J'ai vu des gamins de 13 ou 14 ans se faire tuer autour de moi, raconte-t-il. J'ai couru comme un fou, J'ai nagé pendant deux heures dans l'eau glacée, J'ai cru que je n'y arriverai jamais.»

«Il continait à tirer quand on se jetait à l'eau»

 

Les premiers tirs ont semé la panique sur l'île. De nombreux jeunes ont tenté de fuir le tueur, en se cachant dans les bâtiments, les fourrés, les arbres. Certains participants auraient cru qu'il s'agissait d'un simple exercice d'évacuation. Edvard, lui, a vu le tireur de près. Un grand blond aux cheveux mi-longs. «Son visage demeurait impassible, commente-t-il. Il a continué à tirer quand on s'est jetés à l'eau. La petite amie de mon copain Bernard a été touchée. Il a vu son corps partir à la dérive.» 

Des psychologues, un prêtre et des bénévoles soutiennent les jeunes victimes. «On s'assure qu'ils aient quelqu'un à qui parler s'ils le souhaitent, explique Astrid Arnslett, de la Croix Rouge. S'ils préfèrent rester tranquilles, on peut juste s'asseoir auprès d'eux et mettre la main sur leur épaule». Per R Berger, le maire conservateur de Hole, est là aussi, en larmes.

«Je ne sers à rien, avoue-t-il, mais je crois qu'il fallait quand même que je leur dise que toute la nation est avec eux, et qu'il faut continuer à croire en la démocratie. S'il vous plaît, pensez à nous alors que nous vivons ces heures dramatiques !».

Autour de la minuscule île, policiers et plongeurs continuent de rechercher d'éventuelles victimes. Quatre à cinq personnes sont encore portées disparues.

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