dimanche 17 juillet 2011

Hugo Chavez. Une chimiothérapie à Cuba

                                                                              



Un nouveau départ et de multiples interrogations. Le chef de l’Etat vénézuélien a quitté samedi Caracas pour Cuba, afin de suivre un traitement contre ce qui pourrait être un cancer du colon.

Hugo Chavez est apparu en bonne forme devant les médias de son pays, mais aucune date n’a été avancée pour son retour au Vénézuela.  «Je vais déléguer certaines décisions qui, jusqu'à présent étaient miennes (...), au vice-président Elias Jaua et (au ministre des Finances) Jorge Giordani», a-t-il déclaré lors d'un conseil des ministres télévisé. 

Le président les a notamment autorisés à prendre des décisions ayant trait au budget.  Il s’est pourtant voulu rassurant quant à l’évolution de sa maladie.  «Je dois dire qu'après l'extraction de la tumeur et tous les examens auxquels nous avons procédé avec rigueur jusqu'à maintenant, aucune autre cellule cancéreuse n'a été décelée dans mon organisme», a-t-il assuré de nouveau samedi, excluant la présence de métastases.

Un message à Kadhafi

Hugo Chavez, qui aura 57 ans le 28 juillet prochain, a subi une intervention chirurgicale le 10 juin à Cuba. Après plusieurs jours de spéculation sur la nature de l'opération, et alors que les autorités évoquaient un abcès pelvien, le chef de l’Etat a reconnu le 1er juillet qu’il avait subi une seconde intervention, pour une tumeur cancéreuse «de la taille d'une balle de baseball».

Sans préciser la nature de ce cancer, le président a assuré qu'il restait «à la barre» et était notamment en contact permanent avec le vice-président, Elias Jaua. Puis Hugo Chavez est rentré au pays le 4 juillet, et a fait une apparition triomphale le lendemain sur le balcon de son palais présidentiel de Miraflores. Devant une foule de partisans conquis, il a appelé son peuple à se joindre à cette «nouvelle lutte».

Alors que la rumeur persistante fait état d’un cancer du côlon, le malade s’obstine pour l’heure à nier cette précision. Il a en revanche admis mercredi, qu'il pourrait avoir recours à la chimiothérapie ou à la radiothérapie.

«Je suis dans la seconde phase de ma maladie, a-t-il indiqué à la télévision d'Etat VTV,  avec une évaluation de chaque organe. Je ne dois pas donner plus de détails», a-t-il ajouté avant de conclure: «Vive la vie (...) Nous lutterons contre tous les types de cancer, ceux que produit le capitalisme.»

La maladie ne semble en tout cas pas encore avoir atteint l’impétuosité du personnage.  Le président vénézuélien a envoyé jeudi un message de soutien à son homologue libyen Mouammar Kadhafi. «Là-bas, il y a Kadhafi qui résiste.

Jusqu'à quand cette agression?, s’est-il interrogé au cours d'une réunion avec ses ministres retransmise partiellement par VTV. La Libye est un pays indocile et libre qui ne doit de comptes qu'à la Libye et non aux intérêts de l'impérialisme. Vive la Libye et son indépendance!», a lancé le révolutionnaire.

Et d’exhorté les dirigeants européens à balayer devant leur porte. «Dirigeants européens, occupez-vous de la crise qui s'est déclarée chez vous ! (…) Respectez la souveraineté des peuples. Occupez-vous de vos problèmes», a-t-il insisté.

Des attentats font quatre morts en Algérie

                                                                                      


Selon un bilan dressé par le quotidien El-Watan, quatre personnes ont été tuées et une vingtaine blessées cette semaine dans des attentats, dont deux perpétrés samedi par des kamikazes dans des régions de l'est d'Alger. Par ailleurs, dans une zone algérienne plus au sud, frontalière avec la Tunisie, deux hommes armés ont été abattus dans la nuit de vendredi à samedi, selon des sources sécuritaires citées par l'agence APS.

Samedi en tout début de matinée, un kamikaze en voiture s'est fait exploser devant le commissariat de police de la localité Bordj-Menaïel, à 70 km à l'est d'Alger, a indiqué le journal. Une demie-heure plus tard, un autre kamikaze à moto a foncé contre la foule mais a été stoppé par un policier qui est mort. Un agent de la mairie a également été tué et une quinzaine de personnes blessées dont six civils, un gendarme et sept policiers. Le double attentat a provoqué d'importants dégâts dans des immeubles d'habitation, la mairie, une agence du Crédit Populaire d'Algérie et de nombreux magasins environnants.

INCIDENTS À LA FRONTIÈRE TUNISIENNE

Mercredi, a rapporté la presse algérienne, deux soldats ont été tués et six blessés dans un attentat à la bombe contre un poste militaire avancé plus à l'est dans la même région, près de la localité de Baghlia. Un violent accrochage a également opposé militaires et hommes armés.

Les régions de l'Est, qui englobent la Kabylie, sont touchées de manière récurrente par des attaques contre les forces de l'ordre par des hommes armés, généralement des islamistes et des membres d'Al-Qaida au Maghreb islamique (AQMI) qui vivent dans les maquis avoisinants difficiles d'accès.

Plus au sud, les deux hommes armés ont été abattus par les forces combinées de sécurité dans la nuit de vendredi à samedi. L'incident s'est produit au mont Boudjellal, à quelque 120 km au sud de la principale ville régionale de Tebessa, toute proche de la Tunisie.

Samuel Eto’o élu président de la Fédération camerounaise de foot

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