samedi 16 juillet 2011

Obama reçoit le dalaï lama

                                                                                 


Le président Barack Obama recevra samedi le dalaï lama, a annoncé la Maison Blanche, à la veille de cette nouvelle rencontre avec le chef spirituel tibétain qui a toutes les chances d'indisposer la Chine.

Le chef de l'Etat américain brave ainsi les avertissements du gouvernement chinois qui la semaine dernière avait mis Washington en garde contre toute discussion officielle avec le dalaï lama.

"Nous sommes fermement opposés à toute activité du dalaï lama lors de visites à l'étranger visant à la partition de la mère patrie", avait déclaré Hong Lei, porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères. "Nous sommes fermement opposés à ce qu'un gouvernement étranger ou une personnalité politique soutienne et encourage ces activités".
Mais aux Etats-Unis, Obama a été critiqué pour n'avoir pas reçu le dalaï lama, en visite à Washington depuis début juillet pour un rituel bouddhiste, l'accusant de céder à la pression de la Chine qui le considère comme un dangereux séparatiste. Le dalaï lama doit quitter samedi la capitale américaine où il se trouve depuis le 5 juillet et où il a fêté son 76e anniversaire en présence de milliers de personnes.

La rencontre prévue samedi "illustre le soutien vigoureux du président en faveur de la préservation de l'identité religieuse, culturelle et linguistique unique du Tibet et de la protection des droits de l'homme des Tibétains", a commenté la Maison Blanche dans un communiqué.

"Le président soulignera son soutien durable au dialogue entre les représentants du dalaï lama et le gouvernement chinois afin de résoudre leurs divergences", a ajouté la présidence américaine. La rencontre est prévue à 11h30 hors du regard des médias et dans la Salle des cartes, non dans le Bureau ovale où les présidents américains reçoivent les chefs d'Etat.

vendredi 15 juillet 2011

Nouvel appui du Canada aux rebelles libyens

                                                                                        


Le Canada songe à ouvrir une représentation diplomatique dans l'est de la Libye, a annoncé vendredi le ministre des Affaires étrangères, John Baird. Ce dernier a déclaré à Istanbul que le Canada examine la possibilité de mettre sur pied une telle représentation diplomatique.

Le ministre avait visité les rebelles à Benghazi le mois dernier. Déjà, il songeait à augmenter la présence diplomatique du Canada dans l'est du pays, une région contrôlée par l'opposition libyenne.

Une demi-douzaine de pays ont déjà ouvert une mission diplomatique à Benghazi.

Vendredi, les pays membres du groupe contact sur la Libye se sont réunis à Istanbul, en Turquie. Le Canada a joint sa voix à celle de 30 autres nations qui ont décidé de reconnaître le Conseil national de transition (CNT) comme «l'autorité légitime en Libye». Ils annulaient du même coup la légitimité du régime du leader libyen Mouammar Kadhafi.

Le mois dernier, le Canada avait reconnu le CNT en tant que représentant légitime du peuple libyen. Cette reconnaissance rejoint, sensiblement, la position adoptée vendredi à Istanbul par le groupe contact.
Le groupe a indiqué vendredi qu'il ferait dorénavant affaire avec le CNT et ce, jusqu'à ce qu'une autorité intérimaire soit mise en place.

Les États-Unis, qui avaient déjà reconnu le CNT en tant qu'«interlocuteur légitime représentant le peuple libyen», ont également resserré les liens avec les rebelles en augmentant leur reconnaissance.
«Les États-Unis estiment que le régime Kadhafi n'a plus aucune autorité légitime en Libye», a déclaré la secrétaire d'État américaine, Hillary Clinton. «J'annonce donc aujourd'hui que les États-Unis reconnaîtront le CNT comme l'autorité légitime en Libye et qu'il fera conséquemment affaire avec lui et ce, jusqu'à ce qu'un gouvernement intérimaire le remplace.»

Cette reconnaissance signifie que les États-Unis pourront assurer le financement des groupes rebelles avec une partie des 30 milliards $ d'actifs que possède Kadhafi, et qui étaient jusque-là gelés dans des banques américaines.

M. Baird a quant à lui précisé qu'il était peu probable que les actifs gelés par le Canada deviennent disponibles prochainement. Puisque le Canada a entrepris des actions conjointes avec les Nations unies, le ministre canadien a expliqué que le Conseil de sécurité devrait amorcer des actions supplémentaires.
«J'ai été renversé par les besoins du CNT sur le terrain», a affirmé M. Baird. 

Il a dit avoir apporté des fournitures médicales avec lui quand il a visité les rebelles. Là-bas, ces biens sont très en demande.

Tout ce qui est nécessaire afin d'assurer le fonctionnement de la Libye et de diriger un gouvernement doit également être financé. «Les policiers qui travaillent à Benghazi doivent eux aussi nourrir leurs familles», a affirmé M. Baird.

«De toute évidence, nous voulons établir des relations permanentes avec le CNT», a déclaré M. Baird, avant d'ajouter qu'il faut d'abord assurer la sécurité des diplomates canadiens en Libye.

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