mercredi 6 juillet 2011
Et si la NBA ne reprenait pas.
Le lock-out n'a quelques jours, que déjà des voix s'élèvent pour envisager l'annulation pure et simple de toute la saison. J'ai interrogé quelques confrères, des agents ou encore des dirigeants, et effectivement certains envisagent cette incroyable et décevante issue.
Pourquoi tant de pessimisme ?
Tout simplement parce qu'il y a une cassure entre le patronat et ses employés. C'est-à-dire entre les propriétaires des franchises et leurs joueurs. La cassure est profonde, et c'est tout le système NBA qui est à revoir.
Aujourd'hui, et sans qu'on puisse le vérifier, les propriétaires annoncent que 22 équipes sur 30 perdent de l'argent. Pour les joueurs, c'est faux, et ils aimeraient qu'on leur apporte les chiffres.
Pour les joueurs, leurs patrons mentent ou exagèrent. Pour les joueurs, la NBA n'a jamais autant gagné d'argent, fort des très bons chiffres d'audience. Pour les joueurs, les éventuelles dettes des franchises doivent être réglées entre la NBA et les propriétaires, et non en impliquant les joueurs.
Difficile de négocier lorsque la confiance est rompue.
Je l'ai déjà dit, et même s'ils sont pour beaucoup millionnaires, je me range du côté des joueurs.
On peut les traiter d'enfants pourris et gâtés. On peut trouver injustes leurs salaires. On peut leur reprocher plein de choses. Il n'empêche qu'ils n'ont pas obtenu leurs contrats en mettant un pistolet sur la tempe de leur patron.
Si la NBA va mal, ou est dans cette situation, c'est parce qu'il y a trop d'incompétents parmi les dirigeants. Mettre 30 millions sur Jerome James au temps des Knicks, c'est d'une bêtise sans nom. Mettre 48 millions sur Darius Miles aussi. Il y a des dizaines d'exemples qui prouvent que si certaines franchises perdent de l'argent, c'est d'abord en raison d'erreurs de gestion.
Ce qui m'a choqué aussi, et qui me fait me ranger du côté des joueurs, c'est que lors de la dernière réunion avec le syndicat des joueurs, seuls deux propriétaires étaient présents ! Et selon mes infos, certains étaient même déjà en vacances...
C'est dire comme ils étaient motivés par cette réunion dite de la dernière chance.
Voilà pourquoi je crois que les propriétaires vont laisser se pourrir la situation. Attention, je ne les mets pas tous dans le même panier (arf !). Je pense qu'il y aura des dissensions au sein des patrons, et c'est sans doute ce qui peut jouer en faveur des joueurs qui assurent qu'ils seront unis jusqu'au bout.
Justement, j'ai ma petite idée sur la suite des événements.
Et si les joueurs, épaulés par certains propriétaires dissidents, montaient leur propre championnat ?
Le basket américain a vécu une dizaines d'années avec deux grandes ligues, l'ABA et la NBA. Pourquoi ne pas profiter de cette impasse pour créer une ligue parallèle ?
Si la saison venait à être annulée dans son intégralité (comme en NHL en 2005/05), c'est l'une des options que j'envisage. Tout simplement parce que ce sont les joueurs qui remplissent les salles. Pas les propriétaires.
Bernard Arnault de nouveau première fortune de France
Avec un patrimoine évalué à 22,76 milliards d'euros, Bernard Arnault, PDG du groupe de luxe LVMH, retrouve la première place du palmarès annuel des plus grandes fortunes professionnelles de France établi par le magazine Challenges.
Bernard Arnault devance, dans l'ordre, Gérard Mulliez, le fondateur du groupe non coté de grande distribution Auchan, qui lui avait ravi le premier rang en 2008 à la faveur de la crise et dont la fortune est estimée à 19 milliards.
Suit Liliane Bettencourt, l'héritière de L'Oréal avec un patrimoine de 14,45 milliards, selon ce classement publié par l'hebdomadaire sur son site internet (http://www.challenges.fr).
Au quatrième rang se trouve Bertrand Puech, président du conseil de gérance d'Hermès, un autre groupe de luxe au capital duquel LVMH a opéré une montée retentissante et contestée ces derniers mois.
Dans le "top 10" des fortunes françaises se trouvent plusieurs autres fondateurs ou héritiers de grands groupes, comme Louis Dreyfus, Serge Dassault, François Pinault (PPR) et Alain Wertheimer (Chanel).
On note aussi à la neuvième place la présence de Jacques Servier: la fortune du fondateur des laboratoires éponymes, au coeur du scandale du Mediator, est estimée à 3,8 milliards d'euros.
Challenges précise que "la fortune totale des 500 plus gros patrimoines professionnels français a augmenté en un an de 25%, passant de 194 à 241 milliards d'euros".
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