mercredi 29 juin 2011

Drogue au travail : la fausse bonne idée du dépistage

                                                                                   


Vous ne conduisez pas de poids lourd, ne surveillez aucune piste d'atterrissage, ni ne risquez de blesser quelqu'un avec vos écrans puisque vous êtes trader. Pourtant, bientôt, si vous arrivez en salle de marché le nez bouché et les gestes agités, votre manager pourra vous envoyer au médecin du travail, déposer votre salive sur un bâtonnet.

C'est en tout cas le vœu de la Mildt, la Mission interministérielle de la lutte contre la drogue et la toxicomanie. Etienne Apaire, son président, explique :

« Le médecin pourra dire si le salarié est apte à occuper son poste, prévenir l'employeur, et orienter le cas échéant vers une désintoxication. Rappelons que 15% à 20% des accidents professionnels sont liés à l'usage d'alcool, de stupéfiants et de psychotropes. »

Bigre. L'entreprise serait-elle devenue le dernier lieu où l'on se perd ?

10% des actifs boivent de l'alcool tous les jours

« Nous constatons surtout des accidents de la route, après un déjeuner ou un pot d'entreprise », nuance Philippe Hache, à l'Institut national de recherche et de sécurité (INRS). Car, loin devant les stupéfiants, c'est l'alcool qui préoccupe au bureau : si 7% des actifs ont fumé du cannabis au moins une fois dans l'année, 10% boivent tous les jours.

A tel point que la SNCF, la RATP, Bouygues Construction, ou encore Airbus, chacun tente sa solution. A la mairie de Nantes, 3 000 salariés ont été sensibilisés, raconte Colette Budan, qui y était médecin du travail :
« Pour éviter les accidents, répondre à l'encadrement démuni et accompagner les consommateurs en difficulté dans leur travail, nous avons aussi restreint les opportunités de boire au bureau, expliqué aux employeurs en quoi le travail peut favoriser la prise d'alcool, et formé l'encadrement. »

La Corée du Nord n'arrive plus à nourrir ses soldats

                                                                                       

Un journaliste nord-coréen a pu faire sortir de son pays de nombreuses images. Si la population a toujours faim, l'armée, le socle du régime, commence aussi à souffrir de malnutrition.


Des enfants en haillons, le visage noir tant il est sale, mendiant auprès de passants qui n'ont rien à leur donner ... La chaîne australienne ABC a diffusé lundi des images filmées clandestinement il y a plusieurs mois par un journaliste nord-coréen. Un témoignage rare de la misère de ce pays cloisonné, qui commence à toucher également l'armée, jusqu'ici préservée des privations.

«Mon papa est mort, et ma maman m'a abandonné. Alors je dors dans la rue», explique un petit garçon de 8 ans à la caméra. Nombre de ses petits camarades sont aussi orphelins. Leurs parents sont morts de faim, ou bien ont été déportés par le régime de Kim Jong-il au goulag. Alors ils quémandent de la nourriture sur les marchés, et survivent comme ils le peuvent.

Si cette situation est connue, la vidéo dévoile un élément nouveau. Un soldat y affirme que l'armée aussi connaît la faim. «Tout le monde est très faible. Dans mon bataillon, sur 100 camarades, la moitié souffre de malnutrition», explique-t-il. Dans un autre extrait, un officiel réquisitionne le stock de riz d'un marchand au nom de l'armée nord-coréenne, tandis qu'un autre soldat déclare ne pas manger plus de 100 grammes de maïs par repas.

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