mercredi 28 septembre 2011

Sept milliards de jurés pour le procès du médecin de Michael Jackson

                                                                                   


Décidément, la justice américaine ne fonctionne pas comme la nôtre. A ceux que les images d'un DSK apparaissant menotté devant les caméras choquèrent, on ne saurait trop déconseiller les images du procès de Conrad Murray, le médecin de Michael Jackson, qui s'est ouvert ce mardi 27 septembre à Los Angeles. 
Le juge Michael Pastor a en effet autorisé sa retransmission télévisée et sur Internet, faisant ainsi entrer le monde entier dans la salle d'audience dans un exercice de voyeurisme terriblement exotique. 
La seule restriction imposée par le juge ? Ne pas montrer le visage des jurés cinq femmes et sept hommes, qui ne doivent pas discuter ou se renseigner sur l'affaire, "ni sur Internet, Google, par téléphone ou Twitter". 
Mission impossible ? Aux Etats-Unis, la chaîne câblée Headline News (HLN), affiliée à CNN, diffuse les débats en continu et en direct
Et chacun de nous peut suivre sur Internet ce qui s'annonce déjà comme le procès le plus sensationnel depuis celui du footballeur O.J. Simpson, accusé de meurtre et acquitté en 1995.
Le docteur Conrad Murray, praticien afro-américain de 58 ans, est accusé d'avoir administré une perfusion fatale de Propofol (un sédatif puissant, normalement réservé aux procédures chirurgicales en milieu hospitalier) au chanteur insomniaque aux côtés duquel il était présent le jour de sa mort, le 25 juin 2009.
Faites entrer l'accusé ! Confortablement installés devant le téléviseur du salon, nous voici donc conviés aujourd'hui à jouer le treizième juré
Sur les bancs du public, on reconnaît la famille du chanteur (ses parents, ses frères et ses soeurs)
Premier jour du procès : les plaidoiries annoncent comme il est d'usage les grandes lignes stratégiques de l'accusation et de la défense, en présence de l'inculpé, affecté et essuyant une larme quand le procureur l'accuse d'"avidité".
Par la grâce des nouvelles technologies, rien ne nous est épargné. Ni les révélations sur les habitudes médicamenteuses de la star, ni le contenu de son estomac révélé par l'autopsie.
Le procès du médecin s'annonce comme une formation intensive en pharmacopée, et une étude sociale approfondie des relations complexes entre un client riche et drogué qui voulait à tout prix réussir son "come-back" et son réseau de médecins, peut-être trop complaisants.
Pour le procureur, le médecin a "abandonné" son patient, en quittant la chambre après lui avoir administré 25 milligrammes de Propofol
L'accusation souligne que le docteur a caché aux secouristes appelés sur place et aux urgentistes de l'hôpital qu'il avait administré cette substance. 
Comme pièce à conviction de sa négligence : un enregistrement réalisé par le médecin sur son propre téléphone, le 10 mai 2009, où Jackson a une voix grave, comateuse.
La vérité est dans la science
L'avocat principal du médecin, Ed Chernoff, affirme, lui, que son client "n'est pas parfait, mais n'est pas coupable", après avoir soutenu que Jackson, frustré de ne pas pouvoir dormir, s'est administré une dose supplémentaire de Propofol à l'insu du médecin. 
Et qu'un autre docteur, Arnold Klein, chirurgien esthétique et dermatologue que Jackson consultait, lui donnait des injections de Demerol, un antalgique dont la privation aurait aggravé ses problèmes d'insomnie"La vérité est dans la science", a-t-il martelé.
On aura enfin essuyé une larme lorsque le premier témoin de l'accusation appelé à la barre (on ne sait si ce sont ses yeux baissés ou le mur marron de la salle d'audience qui lui donnent l'air triste), le chorégraphe Kenny Ortega, proche de Michael Jackson, qui était venu raconter comment il s'était inquiété, six jours avant la mort du chanteur, de l'avoir vu "tremblant, faible, fatigué, incohérent", s'est fait rabrouer par le médecin. 
Perry Mason et sa série télé peuvent aller se rhabiller, la saison 1 du procès Conrad Murray vient de commencer, et elle doit durer entre quatre et cinq semaines.

Samy Naceri transféré à l’hôpital de la prison de Fresnes

                                                                                             



Incarcéré à la prison de Grasse depuis juin, l’acteur Samy Naceri a été transféré à l’hôpital de la prison de Fresnes en banlieue parisienne.
Période difficile pour Samy Naceri. L’acteur qui avait été interné dans une unité pour malades difficiles près d’Avignon après s’être auto-mutilé vient d’être transféré à l’hôpital de la prison de Fresnes en région parisienne, révèle aujourd’hui le quotidien Nice Matin. 
C’est sa compagne elle-même qui avait demandé son internement jugeant que l’établissement pénitentiaire de Grasse où il purgeait une peine de prison de seize mois « l’avait poussé au suicide ».

 Samy Nacéri interné d'urgence en psychiatrie


Depuis le 5 septembre dernier, Samy Naceri a donc rejoint la région parisienne, où le couple qu’il forme avec sa compagne et fidèle soutien de chaque instant, Audrey, s’était rencontré.

Mais pour elle, l’état de Samy pose problème : 
« Samy, on ne sait pas où le mettre, il n’a pas sa place en prison, ni en UMD », confie t-elle à nos confrères. Un événement a cependant déclenché une prise de conscience chez Samy Naceri, son anniversaire derrière les barreaux : « Il a fêté ses 50 ans en prison, et se rend compte qu’il a raté plein de choses. Mais plein de gens sont encore derrière lui, c’est un peu notre James Dean à nous »explique Audrey.
Malgré son transfert en région parisienne, cette dernière espère une sortie de prison anticipée avec un bracelet électronique. Car les projets ne manquent pas : théâtre, film et même une télé-réalité : « On nous filmerait tous les deux au quotidien, pour que les gens voient quel homme il est en vrai », espère la compagne de Samy Naceri.
Un rétablissement loin des projecteurs serait sans doute préférable…

Samuel Eto’o élu président de la Fédération camerounaise de foot

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