mardi 2 août 2011

Cannabis : ce que la légalisation rapporterait au fisc

                                                                                      



Dans un entretien au Monde,  l'économiste Pierre Kopp estime que si le cannabis était taxé comme le tabac, l'Etat engrangerait plus d'un milliard d'euros, de quoi financer la prévention. Pierre Kopp est par ailleurs auteur de l'article "Les drogues sont-elles bénéfiques pour la France?" à paraître dans la Revue économique en septembre.


Comment jugez-vous la politique de lutte contre le cannabis ? 


Pierre Kopp : Pour les économistes, les bonnes politiques publiques sont celles qui minimisent le coût social, c'est-à-dire celles qui permettent d'améliorer le bien-être de la collectivité à moindre coût. Or celle concernant le cannabis coûte cher, pour un bénéfice incertain.

Avec le cannabis, nous marchons sur la tête : l'Etat continue de dépenser autour de 300 millions d'euros par an pour interpeller environ 80 000 personnes, sans que cela ait un effet radical sur la consommation, qui s'est stabilisée à un haut niveau. Un tel résultat pourrait être obtenu de façon moins coûteuse en favorisant l'éducation et les soins.


Qu'apporterait une légalisation ?


Il pourrait être épargné 300 millions d'euros de dépenses dues aux interpellations, et même davantage car il faudrait ajouter les dépenses dues aux gardes à vue, au fonctionnement des tribunaux et à l'exécution des peines. Cela permettrait en outre d'encaisser une taxe approximativement égale à 1 milliard d'euros. Au final, du temps et des moyens pourraient être réalloués à la prévention et à la lutte contre le trafic des autres drogues (...).

Légaliser ne conduirait pas à une explosion de la consommation si la taxe fixée par l’Etat permettait de maintenir le prix actuel (environ 5,50 euros le gramme). Il devrait en fait être un peu plus élevé qu’aujourd’hui pour compenser la disparition du risque que comporte l’achat (vol par le dealer, interpellation par la police, etc.).

Anders Breivik souhaite être examiné par un psychiatre japonais

                                                                                   



Anders Bhering Breivik, le terroriste de 32 ans qui a avoué être l'auteur des tueries du 22 juillet en Norvège, a demandé à être expertisé par un psychiatre japonais, plus à même, selon lui, de le "comprendre" qu'un Européen a déclaré son avocat à un journal norvégien.

 

"Mon client a exprimé le souhait d'un expert japonais. Ce souhait tourne autour de son concept de l'honneur , il considère qu'un Japonais le comprendra bien mieux qu'un Européen", a dit Geir Lippestad, mardi 2 août, au quotidien Dagens Naeringsliv.

Deux experts-psychiatres norvégiens, Synne Soerheim et Torgeir Husby, ont déjà été nommés par le tribunal d'Oslo pour décider si Anders Breivik, qui, selon son avocat, semble être "dément", est pénalement responsable.


FASCINÉ PAR LE JAPON


Thomas Heggammer, un expert norvégien du terrorisme et de l'islamisme, a relevé dans une récente interview que dans son manifeste de 1 500 pages publié juste avant les faits, Behring Breivik, qui se voit comme un croisé en guerre contre l'islam, se montrait "fasciné par le Japon et la Corée".

A l'heure actuelle, Breivik encourt 21 an de prison pour terrorisme, mais la peine encourue pourrait passer à 30 ans s'il était également poursuivi pour crimes contre l'humanité. Le 22 juillet, 77 personnes ont été tuées par Anders Behring Breivik : 8 dans l'explosion d'une camionnette piégée dans le centre d'Oslo et 69 dans une fusillade de près de 80 minutes dans un camp d'été travailliste sur l'île d'Utoya. Anders Breivik a reconnu être l'auteur de ces attaques mais n'a pas reconnu qu'il s'agissait d'un "crime".

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