dimanche 17 juillet 2011

Mondial: le Japon refuse de mourir et crée la surprise

                                                                                        



Le Japon a créé une immense surprise en remportant son premier Mondial féminin, face aux Etats-Unis (3 tirs au but à 1, 2-2 a.p.), après être revenu deux fois au score, dimanche à Francfort.

Pour les Américaines, la défaite n'est «pas une option», avait expliqué l'attaquante Abby Wambach. Avec les Japonaises, deux fois assommées et deux fois ressuscitées, elles ont trouvé plus insubmersibles qu'elles.
Et lors de la séance de tirs au but, ce sont les Américaines, qui n'avaient pourtant jamais perdu face aux Japonaises (22 victoires et trois nuls), qui ont craqué, les trois premières frappeuses (Boxx, Lloyd et Heath) échouant face à Kaihori.

Tout dans le parcours des Japonaises dans ce Mondial relève de la surprise.
Elles n'étaient favorites ni en quarts de finale face à l'Allemagne (1-0 a.p.), ni en demi-finale face à la Suède (3-1).

Mais les voir revenir au score par deux fois face à une équipe américaine dominatrice et qui a touché trois fois les montants - Rapinoe (18), Wambach (29) et Morgan (49) - tenait quasiment du miracle.

Après la très logique ouverture du score par Morgan (69), il fallait une énorme incompréhension au sein de la charnière centrale américaine, incapable de dégager un ballon pourtant facile, pour que Miyama, de près, fusille Hope Solo.

En prolongation, on pensait que le but de Wambach (104), qui avait déjà sauvé les Etats-Unis en quarts de finale face au Brésil, en marquant, déjà de la tête, le but du 2-2 dans les arrêts de jeu de la prolongation, suffirait.

Pas du tout. A trois minutes du terme, Sawa surgissait sur corner pour tromper à nouveau Solo et finir meilleure buteuse du Mondial, avec cinq buts.

La sélection Nadeshiko (du nom d'une fleur) n'avait jamais dépassé les quarts de finale en Coupe du Monde. Tout au long de leur invraisemblable parcours, les partenaires de Sawa ont rappelé qu'elles jouaient aussi pour soutenir un pays frappé par le séisme et le tsunami du mois de mars.

Longtemps décevante sur le terrain, la finale est devenue folle en prolongation. Mais dans les tribunes pleines de la Commerzbank Arena (48.817 spectateurs), elle a été dès le coup d'envoi à l'image de tout le tournoi, festive et animée par les supporteurs des deux camps.

Dans la tribune officielle, Angela Merkel, Sepp Blatter et Michel Platini ont eu l'air d'apprécier.

Hugo Chavez. Une chimiothérapie à Cuba

                                                                              



Un nouveau départ et de multiples interrogations. Le chef de l’Etat vénézuélien a quitté samedi Caracas pour Cuba, afin de suivre un traitement contre ce qui pourrait être un cancer du colon.

Hugo Chavez est apparu en bonne forme devant les médias de son pays, mais aucune date n’a été avancée pour son retour au Vénézuela.  «Je vais déléguer certaines décisions qui, jusqu'à présent étaient miennes (...), au vice-président Elias Jaua et (au ministre des Finances) Jorge Giordani», a-t-il déclaré lors d'un conseil des ministres télévisé. 

Le président les a notamment autorisés à prendre des décisions ayant trait au budget.  Il s’est pourtant voulu rassurant quant à l’évolution de sa maladie.  «Je dois dire qu'après l'extraction de la tumeur et tous les examens auxquels nous avons procédé avec rigueur jusqu'à maintenant, aucune autre cellule cancéreuse n'a été décelée dans mon organisme», a-t-il assuré de nouveau samedi, excluant la présence de métastases.

Un message à Kadhafi

Hugo Chavez, qui aura 57 ans le 28 juillet prochain, a subi une intervention chirurgicale le 10 juin à Cuba. Après plusieurs jours de spéculation sur la nature de l'opération, et alors que les autorités évoquaient un abcès pelvien, le chef de l’Etat a reconnu le 1er juillet qu’il avait subi une seconde intervention, pour une tumeur cancéreuse «de la taille d'une balle de baseball».

Sans préciser la nature de ce cancer, le président a assuré qu'il restait «à la barre» et était notamment en contact permanent avec le vice-président, Elias Jaua. Puis Hugo Chavez est rentré au pays le 4 juillet, et a fait une apparition triomphale le lendemain sur le balcon de son palais présidentiel de Miraflores. Devant une foule de partisans conquis, il a appelé son peuple à se joindre à cette «nouvelle lutte».

Alors que la rumeur persistante fait état d’un cancer du côlon, le malade s’obstine pour l’heure à nier cette précision. Il a en revanche admis mercredi, qu'il pourrait avoir recours à la chimiothérapie ou à la radiothérapie.

«Je suis dans la seconde phase de ma maladie, a-t-il indiqué à la télévision d'Etat VTV,  avec une évaluation de chaque organe. Je ne dois pas donner plus de détails», a-t-il ajouté avant de conclure: «Vive la vie (...) Nous lutterons contre tous les types de cancer, ceux que produit le capitalisme.»

La maladie ne semble en tout cas pas encore avoir atteint l’impétuosité du personnage.  Le président vénézuélien a envoyé jeudi un message de soutien à son homologue libyen Mouammar Kadhafi. «Là-bas, il y a Kadhafi qui résiste.

Jusqu'à quand cette agression?, s’est-il interrogé au cours d'une réunion avec ses ministres retransmise partiellement par VTV. La Libye est un pays indocile et libre qui ne doit de comptes qu'à la Libye et non aux intérêts de l'impérialisme. Vive la Libye et son indépendance!», a lancé le révolutionnaire.

Et d’exhorté les dirigeants européens à balayer devant leur porte. «Dirigeants européens, occupez-vous de la crise qui s'est déclarée chez vous ! (…) Respectez la souveraineté des peuples. Occupez-vous de vos problèmes», a-t-il insisté.

Samuel Eto’o élu président de la Fédération camerounaise de foot

  L'ex capitaine des lions indomptable viens d'être élu président de la fédération Camerounaise de football, félicitation pourvu qu...